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BCI-Mali : la directrice générale, Haïdara Zéinabou Koureichi sur une chaise éjectable

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Lors d’un sit-in organisé, mardi 5 octobre, devant le siège de la Banque pour le Commerciale et l’Industrielle du Mali (BCI Mali), les travailleurs ont exprimé leur mécontentement face à la non satisfaction de leurs doléances par la direction générale. Ils menacent de déposer un préavis de grève de 72 heures, si celles-ci ne sont pas prises en compte dans un bref délai par la direction.
Les travailleurs exigent le respect, entre autres, de la convention collective des banques et établissement financiers, la bonne gestion des intérims et des évaluations, le respect du capital humain au sein de la BCI. Lors du sit-in, ils ont directement accusé la directrice de la générale de la BCI-Mali, Mme Haidara Zéinabou Koureichi d’avoir la mauvaise foi dans l’application de la convention collective des Banques et établissements financiers et des autres revendications. Alors qu’elle s’était engagée, en 2020, dans un protocole d’accord, de les appliquer, sans réserve.
Pour les travailleurs, le refus de la directrice générale de la BCI d’appliquer cette convention collective est un mépris à leur égard. Surtout, quand on sait que la BCI-Mali est l’une des rares Banques qui n’applique pas encore cette convention collective.
Après l’échec des différentes négociations, le comité syndical de la BCI-Mali veut user de son droit de grève. Elle entend déposer dans les jours à venir un préavis de grève de 72 heures. Du moins, si leurs revendications ne sont pas satisfaites dans un bref délai. A noter que le comité syndical de la BCI est soutenu dans cette lutte par le syndicat national des banques et établissements financiers (SYNABEF). La directrice générale de la BCI a donc intérêt à reconsidérer sa décision, si elle ne veut pas se voir r emportée par cette tempête.
A suivre
Aboubacar Berthé/danayamedia

 

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