Gestion des eaux: Une politique en perspective pour la protection des ressources naturelles
Les acteurs du secteur de l’eau étaient réunis le mercredi dernier dans un hôtel de la place. L’objectif: échanger sur la police de l’eau, l’un des programmes de la nouvelle politique de gestion intégrée de l’eau (GIRE). La cérémonie était placée sous la présidence de M. Drissa Samaké, Conseiller technique au ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau. Il était accompagné de M. Djoro Bocoum, Directeur national de l’Hydraulique.
Rappelons qu’à cette occasion les représentants des différentes structures en charge de la bonne gestion des eaux en République du Mali avaient massivement effectué le déplacement pour apporter leur apport à ce secteur ci précieux dans la vie des êtres.
Dans son discours de la séance inaugurale de cet atelier de restitution et de validation du plan stratégique de la Police de l’eau, M. Drissa Samaké en sa qualité de conseiller technique du ministère des Mines, de l’énergie et de l’eau a dit que le Mali s’est doté depuis 2019 d’un nouveau programme national de gestion intégrée des ressources en eau (PNGIRE) pour la période2019-2030. Ce qui témoigne, selon lui, l’engagement du gouvernement à faire du PNGIRE une réalité afin de contribuer à la croissance économique nationale et à lutter contre la pauvreté.
Pour Djoro Bocoum, Directeur national de l’Hydraulique, cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du PNGIRE. Une initiative du gouvernement malien à travers les ministères en charge de la gestion de l’eau et de l’assainissement. Elle vise à faire de l’eau un facteur de croissance pour les maliens estime t-il. Le résultat attendu est de faciliter la mise en œuvre du rapport de la planification de la police de l’eau au Mali. « Que la police de l’eau soit opérationnelle » dit-il. En poursuivant, il a expliqué que dans le nouveau document de la politique nationale de l’eau, « on prévoit de mettre en place six agences de l’eau depuis le haut bassin du Niger jusqu’au Niger moyen ». Pour terminer, M. Bocoum dit d’être convaincu que cette initiative permettra de protéger la ressource en eau au Mali. Puisqu’on assiste couramment à l’usage anarchique des eaux par les orpailleurs, des déchets versés à vau-l’eau et sans compter les industriels s’est-il indigné.
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