« Au peuple souverain Malien je souhaite apporter tout mon soutien et ma solidarité. L’ouvrage publié en 2016 : « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire : à qui profite le franc CFA ? », a planté le décor du chantage inhérent au système CFA que subit le peuple souverain du Mali aujourd’hui », a écrit d’emblée l’ancien ministre de la Prospective et de l’évaluation des politiques publiques du Togo sous la présidence Faure Gnassingbé de 2013 à 2015.
L’agrégé d’Economie de poursuivre sur le réseau social: « Cette crise sans précédent doit permettre l’initiation d’un dialogue entre toutes les parties prenantes au delà d’une lecture partielle et partiale des concepts de légalité et de légitimité. Comme rappelé aux États Généraux de Lomé , l’émancipation monétaire de l’Afrique de l’Ouest est une urgence africaine ».
Interpellé par un internaute togolais sur sa prise de position qui risque de lui coûter son poste actuel au sein de l’organisation sous-régionale: « Il va encore se faire virer de l’UEMOA pour sa position dans cette affaire. Cabri mort, est-ce qu’il peut mourir encore !? », le fervent défenseur de l’abandon du FCFA de répondre avec humour: » non..on est assis par terre, on peut plus tomber… on est déjà né ».
Source: pressafrik