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Edito : le grand ‘’Sumu’’ de la DGCC face à la flambée des prix!

#Cherté_de_la_vie_Mali

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Au lieu de poser des actions concrètes pour alléger la souffrance des consommateurs qui s’écroulent sous le poids de la vie chère due à la flambée des prix des denrées de première nécessité, le Directeur général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence, Boukadari Doumbia préfère jouer au cirque pour sauver son fauteuil de plus en plus menacé.
Lors d’un grand ‘’Sumu’’ (folklore), pardon d’un café de presse qu’il a animé la semaine dernière, le Directeur général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence, Boukadari Doumbia, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est adonné à son sport favori : le mensonge.
Sans arguments convaincants, il a tenté de rassurer les populations par rapport à l’approvisionnement du marché en denrées de première nécessité. Selon lui, il n’y aura pas de rupture des denrées de première nécessité au Mali, surtout pendant le mois du ramadan. Cela, dit-il, malgré la fermeture des frontières du Mali et les sanctions économiques et financières prises par la CEDEAO et l’UEMOA à l’encontre du Mali.
A noter que ‘’l’approvisionnement du marché en produits alimentaires’’ est une chanson longtemps fredonnée par ce monsieur, sans les résultats escomptés. Dans la mesure où aucune amélioration, en termes de baisse, n’est à ce jour, ressentie sur les prix des denrées de première nécessité qui demeurent inaccessibles, voire intouchables sur le marché. La situation va de mal en pire et coupe le sommeil à tous les chefs de famille qui peinent à faire bouillir la marmite. Du coup, ils sont de plus en plus nombreux les Maliens à douter de l’argumentation de la DGCC, laquelle évite soigneusement les débats sur les prix et se focalise sur l’approvisionnement du marché en denrées. Alors que l’Etat abandonne, chaque année des milliards FCFA en guise de subventions de certaines denrées, afin de minimiser la souffrance des consommateurs.
Alors, qui de la DGCC, du gouvernement ou du groupement des commerçants ne fait pas son travail ? Cette question mérite d’être posée dans la mesure où, les parties se renvoient la balle chaque fois qu’on parle de flambée injustifiée de certaines denrées de première nécessité au Mali (la viande, le riz, céréales…).
En attendant de voir clair, on peut affirmer sans crainte que les différentes sorties ratées de la DGCC de ces derniers temps, laissent croire que c’est elle le problème. Ayant pour missions principales la protection du consommateur contre les pratiques frauduleuses, la lutte contre la fraude dans les transactions commerciales et la concurrence déloyale, le contrôle des prix des produits réglementés, la DGCC, en tout cas sous Boukadari Doumbia, n’a jamais pu relever ces défis pour des raisons que les maliens ignorent. Aussi, malgré la création des brigades de contrôle des prix, la DGCC n’a jamais été crainte, ni prise au sérieux par les opérateurs économiques qui se partagent, sans sourciller la manne des subventions que l’Etat leur octroie. Ce qui fait de cette structure, le maillon de la transition.
A quand la fin de ce laisser aller ? Il n’est donc pas temps que le gouvernement, à travers le ministère du Commerce, prenne ses responsabilités pour arrêter cette hémorragie financière s’il ne peut contrôler les prix des produits subventionnés ? Le temps des discours et des grands ‘’Sumu’’ du genre ‘’café de presse’’ est révolu et doit laisser la place aux actes concrets. Pour cela, il faut les hommes qu’il faut, à la place qu’il faut !
Aboubacar Berthé

Source: #le_Serment_du_Mali

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