La Chine a déployé des efforts résolus pour renforcer la protection de l’environnement au cours des 50 dernières années à la suite de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain de Stockholm en 1972, a déclaré récemment le ministre de l’Ecologie et de l’Environnement Huang Runqiu.
Le ministre a fait ces remarques lors de la consultation des parties prenantes de Stockholm + 50 en Chine par vidéo. L’événement en cours, co-organisé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), se déroule du 27 au 29 avril à Beijing. Il fait partie de la réunion internationale Stockholm + 50 qui se tiendra début juin en l’honneur du 50e anniversaire de la Déclaration de Stockholm, adoptée lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain.
Saluant la conférence qu’il a qualifiée de jalon des efforts conjoints de protection de l’environnement entre les peuples du monde entier, M. Huang a noté que la Chine avait placé la protection de l’environnement en tête de son ordre du jour depuis lors et réalisé des progrès notables dans la conservation des ressources, le développement durable et la gouvernance internationale.
Alors que la Chine progressait dans la transformation et la modernisation de ses structures économiques, énergétiques et industrielles, les industries émergentes stratégiques liées aux économies d’énergie et à la protection de l’environnement se sont développées rapidement et sont devenues des piliers de l’économie. Aujourd’hui, la Chine est devenue un leader mondial dans l’utilisation des ressources énergétiques renouvelables, avec une capacité installée d’énergie hydroélectrique, éolienne, photovoltaïque et d’autres énergies non fossiles dépassant 1,1 milliard de kilowatts. C’est également l’un des pays les plus rapides au monde à réduire l’intensité de sa consommation d’énergie, a ajouté M. Huang.
Le ministre a également souligné les améliorations continues de l’environnement écologique de la Chine. En 2021, la concentration moyenne en PM2,5 dans les villes au niveau de la préfecture ou au-dessus a diminué de 34,8% par rapport à 2015, tandis que la proportion d’eau de surface de bonne qualité et le taux de couverture forestière ont atteint respectivement 84,9% et 23,04%, a-t-il noté.
Parallèlement, la Chine a révisé plus de 30 lois et règlements et publié des dizaines de plans de réforme liés à la protection écologique et environnementale. Elle a également facilité la mise en œuvre d’accords internationaux sur l’environnement, proposé des objectifs de pic de carbone et de neutralité carbone, et aidé les pays en développement dans la croissance verte.
Le pays poursuivra ses efforts pour promouvoir un développement vert et à faible émission de carbone et contribuera à la coopération mondiale en matière de protection de l’environnement, a enfin indiqué M. Huang.