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FLAMBEE DES PRIX AU MALI: Le sauve qui peut !

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La flambé des prix semble atteindre son paroxysme au Mali. C’est la preuve que les autorités de transition ne contrôlent plus rien sur le marché. Malgré les subventions accordées à l’importation de certains produits de première nécessité pour empêcher la flambée des prix et malgré les campagnes de sensibilisation et de dissuasion des opérateurs économiques récalcitrants, certains commerçants continuent à vendre leurs produits aux prix qu’ils veulent.
Les autorités de transition qui donnaient des assurances sur la maitrise de la situation semblent aujourd’hui impuissantes face au phénomène de la flambée des prix qui s’est généralisée à tous les produits ou presque au Mali.
Concernant les denrées de première nécessité subventionnées par l’Etat, les prix plafonds fixés par les autorités ne sont respectés sur aucun marché de Bamako. C’est la preuve que la situation échappe au contrôle des autorités. Le plan de riposte contre la cherté de la vie promis par les autorités tarde à voir le jour et les consommateurs semblent être abandonnés à leur triste sort. Sinon, comment comprendre que le prix du kilogramme du petit mil qui n’a jamais dépassé 300FCFA, soit vendu aujourd’hui à 500 FCFA en ville comme en campagne ? Idem pour le Niebé qui est vendu à environ 1000 FCFA le kg sur certains marchés de Bamako. L’huile, la farine et le riz n’échappent pas à la flambée incontrôlée des prix. Certains imputent cette cherté des denrées alimentaires au Mali aux mauvaises récoltes de la campagne agricole écoulée, d’autres pensent que c’est une crise mondiale et d’autres encore dénoncent la mauvaise gouvernance des autorités.
Si au départ, la flambée des prix ne concernait que quelques denrées de première nécessité, elle touche aujourd’hui d’autres produits non alimentaires comme le carburant et le ciment qui sont vendus à prix d’or. Cette semaine, le litre du gasoil est vendu dans certaines stations à 850 FCFA contre 760 FCFA comme prix plafond fixé par le gouvernement au mois de mars dernier. La crise des carburants est mondiale. Mais au Mali, malgré les subventions des carburants par l’Etat, cette crise est aggravée par la grève des pompistes de certaines grandes stations d’essence qui revendiquent des meilleures conditions de travail. Pendant ce temps, les quelques stations qui travaillent profitent en vendant le gasoil à prix d’or, cela sous le nez des autorités.
Comme il fallait s’y attendre, cette flambée des prix des carburants a entrainé l’augmentation des prix des transports urbains et inter urbains au Mali.
Le ciment est également concerné par la montée des prix depuis quelques mois. La cherté du ciment au Mali est exacerbée par l’embargo, les sanctions économiques et financières prises par la CEDEAO et l’UEMOA à l’encontre du Mali, lesquelles sanctions ont rendu difficile l’importation du ciment. Si au début de l’embargo, la tonne du ciment était cédée à 125 000 FCFA, ces derniers jours certains commerçants la vendent à 150 000 FCFA. Du jamais vu au Mali où, il existe trois usines de production du ciment. Avec cette situation, il faut être un Colonel ou être proche ou parent d’un Colonel pour prétendre construire de nos jours au Mali.
Aboubacar Berthé

Source: le Serment du Mali

 

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