Madame Fatoumata Niane Baouly, l’enfant prodige des djawambés, icône des jeunes, des artistes et des moins jeunes, poursuit inlassablement ses actions pour le bien-être de ses compatriotes.
Plusieurs témoignages spontanés recueillis et confiés à l’endroit de Madame Fatoumata Niane, affectueusement appelée Touly (diminutif de Batouly) ont naturellement guidés ces quelques lignes qui relèvent le défi de mettre en lumière son cheval de bataille, qui n’est ni plus ni moins, le partage de ses avoirs. De l’avis de son entourage immédiat, depuis sa tendre enfance dans sa ville natale de Kayes, Touly fait preuve d’une générosité débordante qui a toujours consisté à faire plaisir à ses amies (es) et à son cercle de proches en général.
La philanthropie de Touly lui est chevillée au cœur nous l’avons dit. Aussi, un petit rappel de ses dernières actions les plus marquantes car médiatisées, s’impose. Aux lecteurs dont le dessein serait de crier au « m’as-tu vu », il sera précisé que celles réalisées dans l’intimité de ses rapports avec autrui, sont tout aussi massives et importantes.
A la lumière de ces confidences et au regard des diverses actions de solidarité déjà entreprises, il est permis de considérer que la relation d’aide est pour cette bienfaitrice que l’humilité honore, une véritable vocation. Les actions en cours finiraient d’en ôter les éventuels doutes, si d’aucun, en demeurait perplexe !
Nous parlerons donc de la Batouly qui a décidé, de s’engager publiquement pour son pays, il y a environ un an, en inscrivant ses actions dans le changement des pratiques et des mentalités à l’œuvre. Cet engagement, nous pouvons en témoigner, est issu d’un sérieux diagnostic réalisé sur notre société, ses atouts, ses imperfections, ses populations et leurs interférences avec les politiques et les gouvernants. C’est sur la base de cette analyse rigoureuse, que le prodige des djawambés a entrepris de se consacrer à la construction d’un « Mali kura » à travers un plan d’actions dont l’objectif principal est de servir de façon désintéressée ses compatriotes en commençant par les moins nantis.
Qu’en est-il de ce plan d’action ?
Les principaux éléments de ce plan portent principalement sur l’épanouissement de la jeunesse et des femmes, l’amélioration du cadre de vie, la lutte contre la grande pauvreté et le chômage de masse et pour la promotion de l’emploi.
Ses actions sur l’inclusion sociale n’ont échappé à aucun observateur averti des faits sociaux dans notre pays. Les plus remarquables ont eu lieu à des moments exceptionnels pour nos compatriotes. Le Ramadan est de ceux-là ; période pendant lesquels les plus indigents de notre pays dans chacune des régions, ont reçu des quantités importantes de vivres pour soulager leur quotidien. La Tabaski est un autre moment exceptionnel et des centaines de familles parmi les plus démunies ont été délestées de l’angoisse quant à l’achat de leur mouton cette année. Par exemple, les veuves de militaires de Kati ont reçu 100 têtes à elles seules, permettant la célébration de cette fête dans l’allégresse et le soulagement.
Ces occasions exceptionnelles mises à part, l’inclinaison active en faveur de l’inclusion sociale fut quotidienne tout au long de l’année. Le tout-venant en a bénéficié mais une attention toute particulière a été portée aux veuves et aux orphelins.
S’agissant des autres axes susnommés, l’une des premières actions phares a consisté au financement d’une formation pour les jeunes de la capitale et la totalité des régions de notre pays. Au total 1200 jeunes ont été concernés dans des activités orientées vers l’auto-emploi : pisciculture, aviculture, jardinage, TIC, agrobusiness, etc. Chaque jeune formé bénéficiera d’un accompagnement spécifique en vue de son installation. Pour les femmes, une formation est en cours ; elle s’étendra sur toutes les régions de notre pays et vise à soutenir leur autonomie.
L’amélioration du cadre de vie n’est pas sans reste et plusieurs interventions ont vu le jour comme « Hivernage Tour ». Cette action spectaculaire toujours en cours a commencé dans la Capitale le 18 juin dernier, durera 3 mois et rayonne sur les six communes avec comme principaux acteurs les militants « An Biko ».
Mouvement politique et citoyen créé et porté par Batouly qui en est la Présidente, « An Biko » constitue le cadre d’exercice de l’ensemble des activités d‘An Biko et « Hivernage Tour » qui ambitionne de rendre la ville de Bamako coquette et surtout propre. Cette initiative est inédite, autant par les moyens alloués que part son innovation. En effet, d’énormes investissements en matériels, en logistique et en ressources humaines ont été réalisés.
Dans un esprit d’ouverture, la prise en compte des élus municipaux, du gouvernorat du district, des légitimités traditionnelles, des religieux et enfin des leaders d’opinion dans la gestion du projet est une réussite. Cette synergie s’est d’ailleurs formalisée avec la création d’un comité d’organisation et d’un comité de suivi. Des représentants de chacun des acteurs précités en sont les membres et les garants de la bonne conduite de l’action.
A l’issue des trois mois à Bamako, les trois communes jugées les plus propres seront primées par Madame Fatoumata Niane Batouly en personne. Après Bamako, l’action se poursuivra dans trois autres régions, Kayes, Mopti et Sikasso.
Ce bref récapitulatif illustre la ferme volonté de changement de Touly qui croit fermement que le changement passera irréversiblement par le plein emploi : elle s’y consacre en formant 1200 jeunes. Selon elle, il passe également par l’autonomisation matérielle des femmes, et cela, elle en a fait un sacerdoce. Le changement passe aussi par l’évolution des pratiques et des mentalités et « Hivernage Tour » en est la démonstration parfaite en permettant aux habitants d’appréhender leur environnement différemment. Avec des moyens mis à leur disposition, ils s’engagent collectivement dans des actions d’intérêt commun qui s’inscrivent en rupture de l’individualisme exacerbé qui caractérise le plus grand nombre d’entre nous…
Enfin pour elle, le changement passe également par la paix et la réconciliation. Elle s’y engage à travers une initiative en cours intitulée « An Ka bin an bin na ».
C’est dans ce cadre qu’elle a réussi un coup de maître ayant conduit à deux grandes divas de la culture malienne, Ami Koïta et Kandia Koyaté à se réconcilier, après 30 ans de crise, sans se parler, l’une ignorant l’autre.
Ce résultat majeur de son engagement pour la paix préfigure des lendemains meilleurs dans la poursuite de cette action.
L’une des singularités dans la réalisation de ce plan d’action se situe dans son mode de prise en charge financière et matérielle exclusivement à la charge de son initiatrice. Pour Madame Fatoumata Niane Batouly, chaque citoyen, du plus petit au plus grand, doit se consacrer au service de son pays et ses compatriotes. N’est-ce pas ça le moteur du changement ?
Puise Dieu la réserver, pour elle-même, sa famille, ses amies (es) et son pays entier.
Makan SIDIBE
Responsable Communication d’An Biko