Le Professeur Salif Sacko de l’International Pacific University du Japon a animé le samedi 27 août 2022 à l’hôtel de l’Amitié, une conférence de presse pour expliquer les opportunités et les avantages d’étudier au Japon.Il était accompagné de El Hadji Diop ( modérateur), la presse et des étudiants venus nombreux.
KALAN MALI – JAPON est une structure qui a pour but d’une part d’informer les nouveaux bacheliers , leurs parents ainsi que les enseignants sur l’opportunité d’étudier au Japon , et d’autre part les accompagner tout au long du processus d’inscription et bien au – delà, malgré la distance qui sépare les deux pays.Pour rappel, le Japon est une Île qui se situe en Asie à 16h de vole de Bamako.Sa superfie est de 377 975 km², soit une population de 125,8 millions d’habitants pour une densité 337 habitants/ km². 98,2% des Japonais parlent le japonais comme langue maternelle.L’anglais constitue la première langue étrangère apprise dès l’école primaire, souvent la maternelle.
Dans son exposé, M.Sacko Salif a indiqué que le Japon accueille chaque année plus de 300 000 étudiants étrangers qui viennent majoritairement de la Chine, des deux Corées,Viétnam, etc), moins d’une centaine d’africains.Il a exprimé son souhait de voir plus d’africains, surtout des maliens dans ces établissements, mais aussi dans un pays où le taux de chômage est très faible.À l’entendre, la population japonaise est vieillissante, d’où un besoin de main d’oeuvre important. À cela, il a ajouté l’abondance de boulots d’étudiants pour permettre aux étudiants de subvenir à leurs besoins.Selon lui,ce sont des établissements où toutes les conditions sont réunies (hébergement, restaurant, sport, études et expériences professionnelles,et,) pour étudier et décrocher un emploi.
Comment accéder aux Universités Japonaises ?
M.Sacko a laissé entendre que les premières étapes pour avoir accès aux universités Japonaises commencent à partir de la dixième année, puisque ce sont les notes de trimestres des trois classes qu’on étudie avant d’accepter ou refuser l’offre.Pour lui, le baccalauréat est une transition, les préparatifs doivent commencer avant le bac( perfectionnement de l’anglais, apprentissage du japonais).À ses dires, ils vont créer une plateforme pour accompagner les parents en mettant toutes les informations à la disposition des étudiants et leurs parents pour les rassurer.Parlant de disciplines enseignées et opportunités, il a précisé que dans son université, ils font des études contemporaines (la magistrature, le marketing, la gestion administrative, les finances, la comptabilité, le commerce international, les sciences sociales, le sport,la formation des écoles professionnelles et maternelle,etc).Il a également mis l’accent sur l’aspect sécurité des étudiants au Japon qui n’ont pas accès à la drogue, à l’alcool, à la cigarette.Selon lui, les frais d’études estimés à 5 millions de CFA par an, peuvent être diminués ou pris en charge par l’université selon le niveau de l’étudiant.«Quand un étudiant obtient 90% au test d’entrée, il peut avoir une bourse qui couvre ses frais d’études.Quand il obtient 80%, il aura une demi-bourse qui couvre la moitié des frais» a-t-il expliqué.Il a évoqué le nom de son grand frère Issoubi Sacko qui fait la fierté du Mali au Japon, comme étant le premier noir à occuper un poste de responsabilité.
Youssouf GOITA pour danayamedia