Après le discours historique du premier ministre intérimaire de la transition, Abdoulaye Maïga, il fallait s’attendre à la réaction des responsables de partis politiques du Mali. C’est dans ce contexte que le mentor du parti Yèlèma, ancien premier ministre, Moussa Mara a réagi à travers un communiqué qui est allé au contre-courant de ce que bon nombre de maliens pensaient de ce discours.
« J’ai suivi avec grand intérêt le discours du premier ministre par intérim à la tribune de l’ONU, le samedi 24 septembre 2022. En revanche, je déplore le ton belliqueux employé vis-à-vis de certains partenaires… », voici la phrase vide de sens qu’un homme politique, de surcroît un ancien premier ministre du Mali, a osé dire dans un communiqué de presse, pour donner son opinion sur ce que l’écrasante majorité des Maliens et des Africains considère comme historique. Oui historique est et restera le discours du Premier ministre par intérim, Abdoulaye Maïga, lors de la 77ème Assemblée générale de l’ONU. Il n’a fait que défendre le Mali et ses intérêts, et par ricochet, ceux de l’Afrique.
Comme il fallait s’y attendre, ce discours du premier ministre malien a choqué des « maliens français » au même degré que les français pour avoir remué le couteau dans leur plaie. Parmi les mécontents figurent en bonne place Moussa Mara. Depuis qu’il a été nommé, par erreur, premier ministre sous le régime d’IBK pour les résultats que l’on sait, cet homme ne cesse d’insulter l’intelligence des autorités actuelles en sabotant les actes qu’elles posent. C’est dans cette même dynamique qu’il a tenté de dénigrer le discours du premier ministre intérimaire prononcé à la tribune des Nations Unies. Méchanceté ou apatridie ? En tout cas, le communiqué de presse de Moussa Mara a suscité une vague de critiques acerbes sur les réseaux sociaux, voire au-delà.
Pour beaucoup de Maliens, en tentant ce coup, Moussa Mara a perdu le peu de crédit qui lui restait. Pour d’autres, il a tout simplement signé son acte de décès politique. Parmi les milliers de remarques faites sur l’homme, celles d’un internaute a retenu notre attention.
« Il est parti de lui-même, il a enlevé ses vêtements et il s’est jeté par le troisième pont. La loi malienne n’a rien dit sur le suicide et malheureusement pour l’homme belliqueux qui a forcé les portes de Kidal sur instruction de son grand maître France, la brigade fluviale n’était pas de service. Quand on ne peut défendre sa patrie agressée avec impénitence par les ennemis exogènes, on ne doit pas rater l’occasion en or de la fermer hermétiquement. Lorsqu’on est en mission de la France et qu’elle est humiliée et exposée avec professionnalisme, elle exige de ses suppôts de venir à son secours. Peine perdue ! Nul ne peut défendre l’indéfendable ! », a souligné l’internaute qui semble tout dire sur Moussa Mara dont la démarche politique reste floue depuis sa débandade de Kidal.
Par Kountié
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