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EDUCATION: La ministre de l’Education Nationale met le turbo pour une bonne organisation des examens de fin d’année

#Éducation_Mali#

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Les examens de fin d’année pour l’année 2022-2023 sont connus depuis quelques mois. Le gouvernement de transition à travers le ministère de l’Education Nationale a pris des mesures idoines pour une bonne organisation de ces examens. Des mesures qui sont soutenues par l’ensemble des acteurs de l’école, notamment les parents d’élèves, les promoteurs d’écoles privées, les académies d’enseignement mais aussi et surtout les syndicats de l’éducation signataires du protocole d’accord du 15 octobre 2016 connus sous l’appellation « des syndicats de la synergie ».
Au Mali, tout laisse à croire que cette année, les examens de fin d’année se dérouleront dans les conditions les meilleures. Non seulement, l’année scolaire n’a pas connu des perturbations majeures aux niveaux fondamental et secondaire, mais aussi, tous les acteurs ou presque de l’école, surtout les syndicats de l’éducation s’engagent à soutenir et à exécuter, à la lettre, toutes les décisions prises par le département de tutelle pour la réussite de l’organisation de ces examens. Aussi, les acteurs de l’école sont unanimes sur les dates et les principes des examens. Toutes choses qui présagent une réussite de cette organisation par les autorités de transition.
Les dates des examens sont ainsi fixées : DEF (22 au 24 mai) ; CAP (29 mai au 1er juin) ; BT (5 au 8 juin) et BAC (19 au 23 Juin).
Cependant, des observateurs ont formulé quelques inquiétudes par rapport à la date du Baccalauréat qui se tiendra le 19 juin, juste le lendemain du scrutin référendaire fixé le 18 juin. Le département de tutelle n’a pas tardé à prendre en compte ces observations en rassurant que l’élection référendaire ne créera aucun incident sur les épreuves du Bac. Mieux, le département de l’Education Nationale, à travers le Centre des Examens et Concours, a pris une batterie de mesures pour une organisation sans encombre du baccalauréat à la date retenue, c’est-à-dire le 19 juin 2023.
Pour que la tenue du referendum du 18 juin n’empiète pas sur l’organisation du baccalauréat, le département de l’éducation nationale a instruit, le 9 mai dernier, à tous les directeurs des académies d’enseignement « d’épargner tous les centres d’examen du baccalauréat dans les activités référendaires ; de retenir uniquement les écoles fondamentales comme sites des bureaux de vote ; d’épargner tous les personnels engagés dans l’organisation du baccalauréat ; d’assurer la disponibilité des surveillants suppléants au cas où des surveillants titulaires seront absents ; à retenir essentiellement les enseignants du préscolaire, du fondamental 1 et 2 dans les activités référendaires ; à rendre disponibles et afficher les décisions des présidents et des surveillants des centres d’examens, au plus tard le 14 juin 2023 ; à communiquer largement sur la localisation des centres d’examens afin que les candidats puissent les identifier facilement et à rendre compte à la hiérarchie de toute situation pouvant compromettre la bonne tenue du baccalauréat ».
Madame Sidibé Dédéou Ousmane ne s’est pas limitée à ces mesures, elle a rencontré et a discuté avec l’ensemble des acteurs de l’école sur le respect strict de ces mesures prises. Ainsi, elle a rencontré, le 11 mai dernier, les responsables des syndicats de l’éducation et le 12 Mai, les promoteurs d’écoles privées.
Tous ces acteurs rencontrés ont assuré que la réussite des examens est un devoir de responsabilité. Toute chose qui donne l’assurance par rapport à la tenue des examens de fin d’année.
Rappelons que l’année dernière, malgré les perturbations qui avaient émaillé l’année scolaire, madame le ministre de l’Education Nationale avait tenu promesse en organisant, de la meilleure manière et sans incidents, les examens de fin d’année. Cette prouesse a été saluée par les autorités et les partenaires de l’école. Même ses détracteurs les plus redoutés lui ont tiré le chapeau. Cette année, on peut affirmer, que la ministre sur la bonne voie pour relever le défi.
Aboubacar Berthé

Source: #Serment du Mali

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