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Cour d’appel de Bamako: installation du 1er président, Faradji BABA, et le Procureur général, Hamadoun B. GUINDO

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Nommés par un décret en date du 8 juin 2023 les nouveaux membres de la Cour d’Appel, à savoir : Faradji Baba, 1er Président, et Hamadoun dit Balobo GUINDO, Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, ont été officiellement installée ce jeudi 20 juillet 2023, à la faveur d’une l’audience solennelle qui a eu lieu dans le prétoire de ladite Cour.

En application des dispositions de la loi portant organisation judiciaire, la cérémonie solennelle d’installation du Premier Président de la Cour d’appel de Bamako, Faradji Baba, et du Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Hamadoun dit Balobo GUINDO, s’est tenue hier, jeudi 20 juillet 2023, dans le prétoire de la Cour d’Appel de Bamako.

Cette cérémonie, première du genre au Mali, a été marquée par l’audience solennelle, présidée par le Président de la Cour Suprême du Mali, Dr. Fatoma THERA ; en présence du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou KASSOGUE, de l’ensemble de la famille judiciaire et d’autres personnalités.
Dans son réquisitoire, le Procureur général par intérim de la Cour suprême du Mali, Ladji SARA, a fait savoir que cette cérémonie d’installation permettra non seulement aux magistrats promus de mesurer leur responsabilité, mais aussi aux usagers de connaître les premiers responsables de la Cour d’Appel de Bamako.
Il a mis l’accent sur les qualités professionnelles du 1er Président, Faradji Baba, et du Procureur Général, Hamadoun dit Balobo GUINDO qui, depuis 1997, ont gravi des échelons.
Selon le Bâtonnier de l’ordre des avocats du Mali, Ousmane B. TRAORE, la justice est la manifestation vivante de la Démocratie et le pilier de l’Etat de Droit.
Cependant, a-t-il prévenu, rendre la justice avec pompe ne saurait être confondu avec l’usage immodéré que certains acteurs de la justice en quête de popularité et de sensationnel qui s’affichent sur les réseaux sociaux au mépris de la délicatesse et de la pondération qui sont consubstantielles à la fonction du juge.
Il siérait, de l’avis du Procureur Général, de mettre fin à ces pratiques.
«Les Avocats vous témoignent leur reconnaissance. Vous êtes dépositaire d’une grande espérance », a-t-il rassuré, en s’adressant aux nouveaux membres de la Cour.
Après avoir envoyé officiellement les promus dans l’exercice de leurs fonctions, le président de la Cour suprême a invité le 1er président de la Cour d’Appel de Bamako, qui a reçu ses outils de gouvernance des mains des autorités judiciaires, à livrer son message. Dans ce message, Faradji Baba a remercié le ministre de la justice et le Conseil supérieur de la magistrature pour la confiance placée en sa personne, avant de rendre hommage à ses prédécesseurs. Il a invité ses collaborateurs au respect des règles d’éthique et de déontologie de la profession de magistrat. « Notre rôle est essentiel dans un Etat de droit », a-t-il conclu.
Pour sa part, le tout nouveau procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Hamadoun dit Balobo GUINDO, a aussi remercié le garde des sceaux pour la confiance placée en sa personne.
« Je réalise la portée, la délicatesse, c’est-à dire la responsabilité qui m’est confiée en tant que Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako », a-t-il dit.
Selon lui, le Procureur général est chargé de veiller à l’application de la loi pénale sur toute l’étendue du ressort de la Cour d’appel.
« La justice est et restera une symbolique forte, une éthique de la déontologie professionnelle. Sans la justice, rien de durable ne peut être bâti dans un pays. Le peuple du Mali a le souci de la paix et de la sécurité, de la promotion des droits humains, de la bonne gouvernance, de la promotion de la justice sociale et du droit universel », a conclu Hamadoun B. GUINDO.
Avant de lever la séance, le président de la Cour suprême a félicité les récipiendaires pour leur nomination.
«Je souhaite que vous soyez des boussoles, des exemples, des managers pour l’ensemble des acteurs de la justice. Les défis sont énormes, nous sommes face à une population qui a soif de justice », a conclu le Dr. THÉRA.
Dans une interview accordée à la presse, le ministre de la justice et des droits de l’Homme, Garde des sceaux, Mamoudou KASSOGUE, a indiqué que cette cérémonie d’installation, première du genre, obéit à des règles.
« C’est un message que nous envoyons à l’ensemble des magistrats, à l’ensemble de la famille judiciaire sur leur responsabilité de rendre la justice, d‘assurer une saine distribution de la justice, une bonne application de la loi sur toute l’étendue du ressort », a-t-il dit.
Enfin, il a souhaité une justice moderne, rapide et qui respecte les droits de l’Homme.
Par Abdoulaye OUATTARA

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