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Table ronde Droits de l’homme: ’’le Mali n’a pas de leçon à recevoir de personne’’, affirme le ministre de la justice

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La table ronde de restitution de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Mali 2023 et de consultation en vue de répondre aux recommandations faites à notre pays lors de la présentation de son rapport additif relativement à la promotion et à la protection des droits de l’Homme en mai 2023 à Genève s’est tenue ce mercredi 16 août 2023, à l’espace Maeva, CI2000.

Présidant la cérémonie d’ouverture des travaux, le ministre de la justice et des droits de l’homme, garde des sceaux, Mamoudou KASSOGUE, a déclaré que le Mali est une nation des droits de l’Homme et de ce fait, n’a de leçon à recevoir de personne.

L’ouverture des travaux a enregistré la présence du secrétaire général du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme; du président de la Commission Nationale des droits de l’Homme; des points focaux «droits de l’Homme» des différents Départements ministériels ; des membres des structures nationales de défense des droits humains et des Organisations de la Société civile.

Dans son propos, Mamoudou KASSOGUE a précisé que cette table ronde faisait suite à la participation de notre pays à la 43ème session du groupe de travail sur l’Examen Périodique Universel (EPU), le 2 mai 2023 à Genève.
Ainsi, la présente table ronde vise, d’une part, à restituer les conclusions de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Mali, et d’autre part, à consulter les acteurs étatiques et non étatiques sur 275 recommandations formulées à l’attention de notre pays, dans le cadre de son rapport additif, prévu pour être discuté et adopté au niveau du groupe de travail institué à cet effet, devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies à Genève courant les mois de septembre et octobre de cette année.
Il n’est nul besoin de rappeler que notre pays a participé avec brio au 4è cycle de cet examen qui est un important processus d’évaluation, placé sous les auspices du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, consistant à passer en revue les réalisations de l’ensemble des Etats-membres des Nations Unies dans le domaine des droits de l’Homme.
A cette occasion, notre pays a fourni les informations nécessaires sur les dispositifs, à la fois institutionnel et normatif, mis en place en vue de mettre en œuvre les recommandations formulées lors du précédent examen, tenu courant 2018, tout en signalant les évolutions enregistrées, principalement dans le domaine des droits de l’Homme.
L’Examen Périodique Universel, auquel s’est soumis le Mali, a fait l’objet d’un processus inclusif d’intérêt national qui a connu la participation qualitative de tous les Départements ministériels et de l’ensemble des structures non étatiques de défense des droits humains.
Dans le cadre de la préparation du rapport national chaque participant, chaque structure avait fourni des renseignements sur l’ensemble des progrès réalisés et les difficultés rencontrées dans le domaine de la protection et de la promotion et des droits de l’Homme dans notre pays, ainsi que des informations sur les avancées dans la mise en œuvre des 187 recommandations issues de l’édition EPU 2018.
Le garde des sceaux souligné que l’EPU reste le seul processus complet d’examen par les pairs, dirigé par l’Etat, visant à évaluer et à améliorer les droits de l’Homme.
«Il est essentiel que notre pays reste engagé, efficacement, dans cette dynamique», a dit le ministre KASSOGUE.
Pour lui, cette posture est d’autant plus justifiée qu’elle est conforme à notre histoire si l’on sait l’importance que la Charte de Kurukan Fuga, qui fait partie des premières Constitutions du monde, a accordé aux droits de l’Homme.
«Elle a participé au rayonnement du Mandé dont les multiples facettes, au plan politique et socioculturel, continueront à inspirer les générations actuelles et futures. Cette charte prouve à suffisance que nous sommes une Nation des droits de l’Homme qui n’a de leçon à recevoir de personne», a-t-il tranché.
Selon le ministre KASSOGUE, le choix de son Département pour porter cette activité s’explique par ses attributions spécifiques, aux termes du Décret n°2021-0474/PT-RM du 26 juillet 2021, parmi lesquelles figurent les mesures et actions de promotion et de protection des droits de l’Homme, tout comme le suivi des questions de droits de l’Homme au niveau des organisations régionales et internationales.
Après le brillant passage de notre pays, le 02 mai passé, devant le conseil des Droits de l’Homme à Genève, plusieurs recommandations lui ont été adressées, parmi lesquelles, certaines sont entièrement mises en œuvre ou sont en cours, d’autres le seront très prochainement.
Dans le souci de maintenir le caractère participatif et inclusif, les représentants de notre pays à cet important exercice ont décidé, avant de se prononcer sur lesdites recommandations, de restituer aux acteurs nationaux la présentation du Rapport du Mali d’une part et d’autre, de recueillir leurs avis et suggestions qui serviront d’aide à la décision finale pour nos plus hautes autorités.
Cette dernière phase du processus impose à notre pays de soumettre, au plus tard, le 28 août 2023, son rapport additif qui devra être adopté lors de la 54è session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme, en septembre- octobre 2023.
En outre, le ministre a rappelé que le projet de rapport additif, qui sera issu de cette table ronde, sera le fruit de plusieurs réunions et ateliers antérieurs, auxquels ont pris part les acteurs étatiques et non étatiques de défense des droits humains.
«Cette approche participative et inclusive visait à faire un diagnostic, sans complaisance, de la situation des droits de l’Homme dans notre pays, tout en notant les efforts, les progrès mais, aussi les insuffisances et les multiples défis dans le cadre de la promotion et de la protection des droits de l’Homme dans un contexte sécuritaire difficile», a-t-il précisé
Par Abdoulaye OUATTARA

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DISCOURS D’OUVERTURE DE MONSIEUR LE MINISTRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME, GARDE DES SCEAUX, MAMOUDOU KASSOGUÉ

– Monsieur le Secrétaire général du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme;

Monsieur le Président de la Commission Nationale des droits de l’Homme;

– Monsieur le Chef de Cabinet du Ministère de la justice et des Droits de l’Homme;

Mesdames et Messieurs les membres du cabinet et du secrétariat général du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme;

– Mesdames et Messieurs les points focaux «< droits de l’Homme >> des différents Départements ministériels ;

Mesdames et Messieurs les membres des structures nationales de défense des droits humains et des Organisations de la Société civile ;

– Chers amis de la presse ;

Chers participantes et participants;

Mesdames, Messieurs,

C’est avec un réel plaisir que je préside cette cérémonie marquant l’ouverture de cette table ronde faisant suite à la participation de notre pays à la 43ème session du groupe de travail sur l’Examen Périodique Universel (EPU), le 02 mai 2023 à Genève.

Cette rencontre vise, d’une part, à restituer les conclusions de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Mali, et d’autre part, à consulter les acteurs étatiques et non étatiques sur les deux cent soixante-quinze (275) recommandations formulées à l’attention de notre pays, dans le cadre de son rapport additif, prévu pour être discuté et adopté au niveau du groupe de travail institué à cet effet, devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies à Genève courant les mois de septembre et octobre de cette année.

Il n’est nul besoin de rappeler que notre pays a participé avec brio au 4° cycle de cet examen qui est un important processus d’évaluation, placé sous les auspices du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, consistant à passer en revue les réalisations de l’ensemble des Etats-membres des Nations Unies dans le domaine des droits de l’Homme.

A cette occasion, notre pays a fourni les informations nécessaires sur les dispositifs, à la fois institutionnel et normatif, mis en place en vue de mettre en œuvre les recommandations formulées lors du précédent examen, tenu courant 2018, tout en signalant les évolutions enregistrées, principalement dans le domaine des droits de l’Homme.

L’Examen Périodique Universel, auquel s’est soumis le Mali, a fait l’objet d’un processus inclusif d’intérêt national qui a connu la participation qualitative de tous les Départements ministériels et de l’ensemble des structures non étatiques de défense des droits humains.

Dans le cadre de la préparation du rapport national chaque participant, chaque structure avait fourni des renseignements sur l’ensemble des progrès réalisés et les difficultés rencontrées dans le domaine de la protection et de la promotion et des droits de l’Homme dans notre pays, ainsi que des informations sur les avancées dans la mise en œuvre des cent quatre-vingt- sept (187) recommandations issues de l’édition EPU 2018.

C’est l’occasion pour moi, au nom des plus hautes autorités et à mon nom propre, de vous adresser mes chaleureuses et vives félicitations et mes sincères remerciements pour l’important travail réalisé lors de l’élaboration du Rapport de notre pays.

Mesdames et Messieurs,

Chers participants,

L’EPU reste le seul processus complet d’examen par les pairs, dirigé par l’Etat, visant à évaluer et à améliorer les droits de l’Homme.

A cet effet, il est essentiel que notre pays reste engagé, efficacement, dans cette dynamique. Cette posture est d’autant plus justifiée qu’elle est conforme à notre histoire si l’on sait l’importance que la Charte de Kurunganfa, qui fait partie des premières Constitutions du monde, a accordé aux droits de l’Homme.

Elle a participé au rayonnement du Mandé dont les multiples facettes, au plan politique et socioculturel, continueront à inspirer les générations actuelles et futures.

Cette charte prouve à suffisance que nous sommes une Nation des droits de l’Homme qui n’a de leçon à recevoir de personne.

Mesdames et Messieurs,

Chers participants,

Le choix de mon Département pour porter cette activité s’explique par ses attributions spécifiques, aux termes du Décret n°2021-0474/PT-RM du 26 juillet 2021, parmi lesquelles figurent les mesures et actions de promotion et de protection des droits de l’Homme, tout comme le suivi des questions de droits de l’Homme au niveau des organisations régionales et internationales.

Après le brillant passage de notre pays, le 02 mai passé, devant le conseil des Droits de l’Homme à Genève, plusieurs recommandations lui ont été adressées, parmi lesquelles, certaines sont entièrement mises en œuvre ou sont en cours, d’autres le seront très prochainement.

Dans le souci de maintenir le caractère participatif et inclusif, les représentants de notre pays à cet important exercice ont décidé, avant de se prononcer sur lesdites recommandations, de revenir vous restituer la présentation du Rapport du Mali d’une part et d’autre, de recueillir vos avis et suggestions qui serviront d’aide à la décision finale pour nos plus hautes autorités.

Cette dernière phase du processus impose à notre pays de soumettre, au plus tard, le 28 Aout 2023, son rapport additif qui devra être adopté lors de la 54ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme, en septembre- octobre 2023.

En outre, il est important de rappeler que le projet de rapport additif, qui sera issu de cette table ronde, sera le fruit de plusieurs réunions et ateliers antérieurs, auxquels ont pris part les acteurs étatiques et non étatiques de défense des droits humains.

Cette approche participative et inclusive visait à faire un diagnostic, sans complaisance, de la situation des droits de l’Homme dans notre pays, tout en notant les efforts, les progrès mais, aussi les insuffisances et les multiples défis dans le cadre de la promotion et de la protection des droits de l’Homme dans un contexte sécuritaire difficile.

Mesdames et Messieurs,

Chers participants

En tant Département en charge des Droits de l’Homme, nous demeurons convaincus que la protection et la promotion des droits de l’Homme sont un domaine aussi vaste que transversal nécessitant la mobilisation de tous les acteurs.

Je tiens à souligner la participation massive des acteurs non étatiques à ce processus qui dénote de l’intérêt qu’ils portent à la problématique liée au respect des droits de l’Homme.
Avant de clore mon propos, je voudrais féliciter et encourager tous les acteurs

impliqués à ce processus, notamment la Commission Nationale des Droits de l’Homme, les structures étatiques et non étatiques et les Partenaires techniques et financiers dont les contributions ont permis à mon Département d’atteindre ce résultat.

Cet élan mérite d’être maintenu jusqu’à l’adoption du Rapport additif de notre pays, consacrant, ainsi, les futures recommandations à mettre en œuvre par notre pays, avant son prochain Examen Périodique Universel, prévu en 2028.

L’Etat demeure, certes, le principal débiteur des Droits de l’Homme, mais il importe de rappeler que la question relève indubitablement d’une responsabilité partagée.

C’est sur ce message fort que je déclare ouverte la Table ronde de restitution de l’Examen Périodique Universel (EPU) de Mai 2023 et de consultation en vue de répondre aux recommandations faites au Mali dans le cadre de son rapport additif relativement à la promotion et à la protection des droits de l’Homme au Mali

Je vous remercie de votre aimable attention.

 

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