The news is by your side.

Affaire OUSMANE SONKO : ‘’des crimes imputables à l’Etat sénégalais’’ !

0

Le collectif des avocats d’Ousmane SONKO a porté le combat pour la libération deleur client à l’international ; comme en témoigne cette rencontre avec leHaut-Commissariat des Nations Unies aux  Droits de l’homme ce vendredi 18août 2023  avec à Genève. A l’issue de cet entretien avec l’organisationonusienne, l’un des avocats du président de l’ex-parti Pastef, Me Said LARIFOUAvocat à la Cour Inscrit au Barreau de Moroni (Comores), a rendu posté sursa page Twitter une déclaration qui appelle à la fin de l’impunité des crimesreprochés aux organes judiciaires et militaires de l’Etat sénégalais et sescomplices. Danscette déclaration intitulée «Affaire OUSMANE SONKO : CRIMES IMPUTABLES A L’ETATSÉNÉGALAIS» l’avocat de M. SONKO a souligné que bien que prohibés par tous lesinstruments juridiques internationaux signés par l’Etat Sénégalais, liés à laprotection des droits de l’homme, des actes de torture, des traitementsinhumains, dégradants et des persécutions sont infligés à des citoyenssénégalais et aux opposants au pouvoir en place par des organes judiciaires etmilitaires de l’État.«Les communications et les signalementseffectués auprès des institutions internationales et des juridictionsspécialisées devraient mettre fin à l’impunité de ces crimes», a-t-ilestimé.Aen croire Me Said LARIFOU, les griefs extrêmement graves et sérieusementétablis par des preuves objectives formulés à l’encontre des organes, notammentjudiciaires, de l’Etat sénégalais ne resteront pas impuni. «Le temps de l’impunité des crimesinternationaux commis par ceux qui ont pour devoir d’exécuter la charge del’Etat du Sénégal et qui s’attache à ses obligations internationales estterminé», a-t-il mis en garde.Ace propos, l’avocat comoriens a rappelé l’article1 de la Convention contre latorture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, adoptéepar les Nations-Unies le 10 décembre 1984, qui  : « leterme de torture désigne tout acte par lequel une douleur ou de souffrancesaiguës, physiques ou mentales sont intentionnellement infligées à unepersonne………lorsque de telles douleurs ou souffrances sont infligées par unagent de la fonction publique ou toute autre personne agissant à titre officiel». Cesdispositions sont reprises par la Charte africaine des Droits de l’homme et despeuples adoptée le 27 juin 1981. Les traitements cruels, inhumains ou dégradantssont, tout comme la torture, prohibés par le droit international et notammentpar l’article 16 de la convention contre la torture qui dispose ainsi : « Tout État partie s’engage à interdire danstout territoire sous sa juridiction d’autres actes constitutifs de peines outraitements cruels et inhumains ou dégradants ». Pource Conseil de l’opposant sénégalais, Ousmane SONKO, les persécutions judiciaires,militaires, la torture physique et les souffrances psychologiques infligées àleur client et sa famille depuis des années sont prohibées par le droitinternational. «Ceuxqui soutiennent le régime au pouvoir au Sénégal en sont complices de ces gravescrimes commis par des organes judiciaires et militaires, agissant sur ordre dupouvoir Exécutif», a prévenu Me Saïd LARIFOU, Avocat à la Cour.ParAbdoulaye OUATTARA

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.