La société anglaise Trident Royalties PLC a déclaré lundi qu’elle achetait une participation dans une redevance sur la zone de permis du projet aurifère Dandoko, cercle de Kéniéba, a rapporté le site spécialisé Alliance News.
Trident Royalties, une société de redevances minières diversifiées basée à Londres, a déclaré qu’elle achetait une participation de 50 % dans une redevance de 2 % net de fonderie sur la zone de permis du projet. Le site appartient à B2Gold Corp Ltd, dont la capitalisation boursière s’élève à environ 3,9 milliards USD, soit 2 345 710 770 F CFA.
Dandoko est l’actif phare d’Oklo Resources Ltd, racheté par B2Gold en septembre 2022 pour 91,3 millions de dollars australiens, soit 35 097 697 389 F CFA.
Il est situé à 25 kilomètres de l’usine de traitement Fekola (Kéniéba) de B2Gold, qui est le plus grand actif de B2Gold avec une production ciblée de 580 000 à 610 000 onces d’or en 2023.
Adam Davidson, directeur général de Trident, a déclaré : «Dandoko est une redevance très attrayante sur un actif exploité par un producteur de premier plan, à proximité de l’infrastructure de traitement existante, avec une voie démontrée vers la production et un potentiel d’exploration important ».
Les actions de Trident Royalties ont augmenté de 3,4 % à 43,70 pence chacune lundi matin à Londres.
Au Mali, les ressources minérales du projet aurifère Dandoko, un actif phare situé Kéniéba (Kayes) hébergerait 11,3 millions de tonnes de ressources aurifères titrant 1,93 g/t d’or, soit 668 500 onces.
La ressource est répartie, apprend-on, dans les gisements Seko, Koko, Disse et Diabarou. Ces derniers possèdent en outre un potentiel minéral inexploré que la société compte bientôt mettre à jour avec les travaux de forage en cours.
Si 79 % des ressources actuellement identifiées sont classées dans les catégories mesurée et indiquée, il faut préciser que plus de la moitié (56 %) appartient à la catégorie « mesurée », considérée comme la plus fiable.
Pour le DG d’Oklo Ressources, Simon Taylor, la poursuite des travaux d’exploration se fera parallèlement à une étude exploratoire « axée sur une exploitation à ciel ouvert à faible coût ».
Cela favorisera le développement plus ou moins rapide de la première mine d’or de la compagnie qui, pour le moment, est présente sur divers permis d’exploration aurifère couvrant 1 405 km² au Mali.
Par Abdoulaye OUATTARA
