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Processus de paix inclusive et durable : les femmes, des actrices incontournables

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La salle de conférence du Centre national de documentation et d’information sur la femme et l’enfant (CNDIFE), a abrité ce lundi 18 septembre 2023, les travaux d’une journée de réflexion sur : «Quelles stratégies pour améliorer la participation des femmes dans le processus de paix? ». Initiée par le ministère de la Promotion de la femme de l’enfant et de la famille ; en collaboration avec le ministère chargée de la Réconciliation, de la paix et de la cohésion nationale, cette rencontre s’inscrit dans le cadre des activités de la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE) qui a pour thème «Ensemble, engageons-nous pour relever les défis d’une paix inclusive et durable au Mali».

L’ouverture des travaux était présidée par la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam MAIGA ; qui avait à ses côtés son homologue en charge de la Réconciliation, de la paix et de la cohésion nationale, le Col Major Ismaël WAGUE.
Après le mot de bienvenue de la représentante de la mairie de la Commune III ; la chargée du genre du ministère de la Réconciliation, de la paix et de la cohésion nationale, Colonel Fatoumata Bintou SANGARE, a rappelé qu’en vue de renforcer la réconciliation et le pardon entre les Maliens, le Gouvernement du Mali a adopté la Loi n°2019-042 du 24 juillet 2019 portant Loi d’Entente Nationale. Cette Loi a institué la « Semaine Nationale de la Réconciliation » (article 7) fixée du 15 au 21 septembre de chaque année.
Selon elle, la Semaine Nationale de la Réconciliation vise à restaurer la paix et à renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble entre toutes les filles et tous les fils du Mali. Elle constitue un cadre adéquat, une opportunité de mobiliser tout le peuple malien, de l’intérieur comme de l’extérieur autour du vivre-ensemble et la stabilité du Mali.
Dans son mot de bienvenue le Colonel Major Ismaël WAGUE, a magnifié le rôle incontournable de la femme dans le processus de paix et de réconciliation. Il ressort de son propos que les femmes et les enfants paient un lourd tribut aux conflits et aux violences. D’où le choix de cette thématique pour échanger autour de la problématique de l’amélioration de la participation de la femme au processus de paix.
A l’entame de son propos, Mme Coulibaly Mariam MAIGA, a invité les participants une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires de la crise.
Elle a aussi exprimé la douleur et la solidarité de la nation aux familles des victimes militaire et civiles de l’attaque barbare et lâche perpétrée par les ennemis du Mali du bateau Tombouctou, des camps de Gao, et de manière spécifique à l’endroit de toutes les victimes militaires qui ont sacrifié leur vie pour que plus jamais nous ne courbions l’échine.
A travers cette rencontre, il s’agit, dit-elle, d’explorer les pistes pour améliorer la participation des actrices incontournables de la construction d’une paix durable et inclusive que sont les femmes.
La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam MAIGA, a souligné que la prise en compte de la dimension de la participation des femmes dans les efforts de Paix et de Réconciliation est un indicateur déterminant de la bonne gouvernance et de la stabilité du Pays, cher plus hautes autorités de notre pays, particulièrement, le Colonel Assimi GOITA, Président de la transition.
Elle a rappelé que la Paix est un droit fondamental de la troisième génération des droits humains, une valeur et une condition nécessaire pour la réalisation de l’objectif 16 (Paix, Justice et Institutions Efficaces) des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 qui prônent la vie dans la paix et la prospérité de tous les êtres humains (ODD 5.16).
C’est dans cette optique que le Mali a préconisé l’intégration transversale de la dimension femme dans l’élaboration et la mise en œuvre des programmes et politiques publics.
Selon elle, toutes ces initiatives démontrent la détermination à avoir un processus qui ne laisse personne en marge.
«Actuellement, les maliens dans leur globalité ont besoin de paix et rêvent de bâtir une nation forte, unie et indivisible. Du coup, la seule réponse qui vaille pour mettre définitivement fin à nos souffrances est le retour de la paix et la réconciliation nationale», a déclaré.
L’occasion était bonne pour Mme Coulibaly Mariam MAIGA, de rappeler que depuis déjà une dizaine d’années, notre pays est plongé dans une crise sécuritaire sans précédent.
Malheureusement, a-t-elle déploré, ce sont les couches les plus vulnérables que sont les enfants et nous les femmes qui ont payé et continuent à payer le plus lourd tribut de cette crise qui n’a fait que trop durer.
C’est pourquoi, elle s’est dite convaincue de l’engagement des femmes pour relever les défis de l’inclusivité du processus de paix.
Avant de terminer, elle a exhorté les participantes à mettre à profit cette journée pour formuler des recommandations pertinentes susceptibles de permettre de vous hisser au premier rang du combat de la conquête de la paix, de la solidarité et de l’unité nationale.
Par Abdoulaye OUATTARA

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