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La cherté de la vie: une patate chaude dans la main de Mahmoud Ould Mohamed!

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Le nouveau ministre en charge de l’Industrie et du Commerce a officiellement pris service suite à la passation de services entre lui et son prédécesseur, Harouna Niang. La passation s’est déroulée dans une atmosphère conviviale, malgré les nombreux défis qui concernent la hausse des prix des denrées de première nécessité.
Mahmoud Ould Mahomed a quitté le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche pour celui de l’Industrie et du Commerce où, il hérite d’une situation difficile marquée par la montée inédite des prix de l’ensemble des produits de première nécessité. Une situation qui date d’avant le mois de ramadan et qui n’a pu être maitrisée sous la transition de de Bah N’Daw. C’est donc au gouvernement de Choguel et particulièrement au nouveau ministre de l’Industrie et du commerce, Mahmoud Ould Mohamed qu’il revient de trouver les moyens pour soulager les populations maliennes qui ont longtemps souffert de la cherté de la vie.
Les responsables de la direction générale de la consommation et de la concurrence et des associations des commerçants détaillants sont tous unanimes sur la gravité de la situation. Ce qui est inquiétant, c’est le fait qu’ils semblent être impuissants face à cette situation de cherté générale des produits, qu’ils expliquent par un certain nombre de facteurs.
D’abord, la pandémie de covid- 19 qui avaient provoqué la fermeture des frontières. Toutes choses qui ont fortement impacté l’approvisionnement correcte du Mali en produits d’importation. Le Mali étant un pays continental, donc dépendant des pays côtiers. S’y ajoute, l’insécurité qui empêche l’écoulement de certains produits locaux, comme les bétails et le mil, vers les grandes villes. Il y a aussi les grèves observées par la centrale syndicale l’UNTM et qui ont paralysé, un bon moment, le commerce, surtout sur les principaux corridors d’approvisionnement du pays.
Si la hausse des prix concernait quelques produits, il y a quelques semaines, ces derniers jours, elle s’est généralisée. Elle touche désormais les habits (bazins) et même les produits maraichers. La situation la plus délicate concerne la viande et l’huile dont le prix a connu une forte augmentation. Considéré comme un pays d’élevage par excellence, le prix du Kg de la viande frôle les 3500 FCFA à Bamako et dans certaines capitales régionales contre 2200 FCFA auparavant. Le prix du litre d’huile a été multiplié par deux ou presque.
Selon le directeur générale du commerce et de la concurrence, l’augmentation du prix de la viande à Bamako et dans les capitales régionales s’explique par l’insécurité qui sévit dans les zones d’élevage par excellence. « Les éleveurs ont peur d’acheminer leurs bétails vers les marchés à bétails à cause des bandits armées qui ont envahis ces zones », a laissé entendre le de la DGCC, lors d’un débat sur les antennes de la télévision nationale, ORTM1. Du coup, à un mois de la fête du Ramadan, l’incertitude plane sur l’approvisionnement de la capitale en moutons. La dissipation de cette incertitude ainsi que la maitrise ou normalisation des prix des produits surtout alimentaires sont des défis que Mahmoud Ould Mohamed que doit relever sans délai pour le bonheur des Maliens. Pour qui ce ministre, ces défis ne seront pas au dessus de ses capacités. Il a montré ses preuves au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Aboubacar Berthé
Source: le Serment du Mali

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