Le ministère malien de la Santé et du Développement social a déclenché, lundi dernier, une campagne de sensibilisation après la découverte à Bamako d’un cas de chikungunya chez un jeune homme de 35 ans en provenance de Kayes (ouest).
« Le sujet n’a effectué aucun séjour dans les pays où l’épidémie de chikungunya sévit actuellement, notamment au Sénégal et au Burkina Faso », a-t-il noté, ajoutant que « la recherche active de cas supplémentaires a permis de trouver trois personnes-contacts, toutes prélevées ».
Dans sa sensibilisation, le ministère rappelle les gestes essentiels aptes à enlever, à détruire ou à contrôler les habitats des larves du moustique vecteur, préconise la prise en charge des éventuels cas et une application stricte des techniques de soins en isolement. Infection virale transmise par le moustique, le chikungunya sévit dans le monde entier, en particulier en Afrique. Après une incubation de 4 à 7 jours en moyenne, il se manifeste par une forte fièvre, accompagnée de maux de tête, de courbatures ou de douleurs articulaires pouvant être intenses et toucher principalement les extrémités des membres (poignets, chevilles, phalanges).
Le malade peut aussi souffrir de cas occasionnels de complications oculaires, neurologiques et cardiaques,
