Le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration a informé le Conseil des Ministres de la commercialisation incontrôlée et illicite des équipements de transmission et de communication dénommés KIT STARLINK par certains opérateurs économiques et fournisseurs d’Accès Internet.
Le KIT STARLINK est un moyen d’accès à internet par Satellite dont la commercialisation et l’installation au niveau des ONG et des particuliers ont été constatées suite à des investigations de l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications, des Technologies de l’Information et de la Communication et des Postes, à Bamako, et dans les zones du nord, zones de conflits dont Léré, Gao, Tombouctou, Ménaka et Kidal.
Face aux attaques terroristes, l’introduction sur le territoire national sans autorisation ainsi que l’utilisation incontrôlée et illicite de cette technologie, n’ayant pas fait l’objet d’homologation au Mali, peuvent favoriser la prospérité des actions des Groupes Armés Terroristes et constituent une entorse aux règles du marché.
Il est indispensable que l’importation, la vente et l’utilisation de la technologie Starlink respectent le cadre juridique national aménagé pour se rassurer qu’elle soit sûre, sécurisée et utilisée conformément aux normes nationales et internationales.
Pour cela, le Gouvernement prendra les mesures nécessaires pour démanteler et interdire les terminaux Starlink sur toute l’étendue du territoire national, examiner la faisabilité de l’utilisation légale dudit matériel avec des interlocuteurs officiels, et renforcer l’accès des populations à Internet.
Basketball : le Mali abrite le tournoi International de l’Amitié U-18
Le Tournoi international de l’Amitié U-18, filles et garçons, en basketball se tiendra du 23 mars au 1er avril 2024 à Bamako, annonce le communiqué du Conseil des ministres. Ledit Tournoi qui regroupera, outre le Mali, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Sénégal et la Tunisie.
Mercredi dernier, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres de l’organisation d’un Tournoi International de
l’Amitié U-18 en basketball.
Le Tournoi international de l’Amitié U-18, filles et garçons, en basketball est une initiative de la Fédération malienne de Basketball soutenue par le département en raison des impacts positifs qu’il
revêt en termes de redynamisation des relations de coopérations par le sport et de la mise à niveau de nos sélections nationales.
Ledit Tournoi qui regroupera, outre le Mali, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Sénégal et la Tunisie se déroulera du 23 mars au 1er avril 2024 à Bamako.
L’objectif est d’offrir un cadre de préparation aux sélections nationales U-18 filles et garçons qualifiées respectivement pour la Coupe du monde et l’Afro-basket de leur catégorie et de
redynamiser les relations d’amitiés entre les pays participants par le sport.
2024 : une année record en chaleur, selon l’Organisation météorologique mondiale
L’Organisation mondiale de la météorologie annonce que l’année 2024 sera probablement la plus chaude de l »histoire de l’humanité. Il a présenté son rapport ce mardi 19 mars à l’ONU intitulé «l’état du climat mondial en 2023». Il ressort du document que la température moyenne en surface de la terre a grimpé à 1,45° Celsius de plus que les niveaux pré-industriels de 1850-1900.
Soumana Coulibaly, expert en changement climatique. Il explique que les possibles conséquences de cette hausse de température sont « les vagues de chaleur, les inondations, les sécheresses, les feux incontrôlés, entre autres». Il énumère quelques dispositions qui peuvent amoindrir les effets de ce dérèglement du climat au Mali. « Pour le cas du Mali, nous avons des zones de production qui pourront beaucoup, en tout cas, nous permettre de faire face à la hausse de chaleur », estime M.Coulibaly.
« Nous avons deux grands fleuves, le fleuve Sénégal, le fleuve Niger et leurs affluents; surtout le bassin du delta central du Niger, qui sont des zones de production qui pourront nous permettre de produire suffisamment pour vraiment nourrir notre population », poursuit-il, tout en rassurant « nous ne sommes pas à ce niveau, mais par endroits, des zones à l’extrême nord, notamment dans les régions du nord et une partie de la région de Kayes, qui sont entre guillemets classées zones rouges en termes de production lorsque la chaleur augmente ».
Les paysans et les éleveurs fortement impactés
Le changement climatique a entravé les activités des paysans et des éleveurs dans certaines régions du pays. C’est le cas dans la région de Nioro du sahel.
« Ici, à Nioro, tout a changé. Les conditions de production des paysans ne sont pas les mêmes. La sédentarisation des éleveurs devient difficile. Le prix des denrées alimentaires augmente de jour en jour. Il pleuvait dans la zone jusqu’à 600 mm de pluie par an. Mais actuellement, avec ce changement climatique, on a difficilement 500 mm de pluie par an», souligne Niamankolo Diabaté, directeur régional de l’agriculture de Nioro du Sahel.
Il faut rappeler que la crise climatique peut entraîner d’autres crises comme l’insécurité alimentaire, les déplacements des populations, la perte des végétaux et des animaux