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Lutte contre l’enrichissement illicite: APAC-Mali à l’école de L’OCLEI 

OCLEI, APAC-Mali

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En partenariat avec le projet LUCEG au Mali, l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI) a organisé un atelier de d’information et de sensibilisation à l’endroit des femmes de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC-Mali), sur les « pratiques de corruption ». C’était le 2 mai 2024 à Bamako, en présence de la présidente d’honneur de l’APAC Mali, Madame Diabi Makoro Camara, du représentant du projet LUCEG au Mali, du représentant du directeur de l’OCLEI et du point Focal genre de l’OCLEI. L’atelier a regroupé une trentaine de journalistes (femmes et hommes) issus de la presse écrite, en ligne et de l’audiovisuelle.
Le point focal genre de l’OCLEI, Madame BELLO Rokiatou Touré s’est réjoui de l’organisation d’un tel atelier à l’intention des femmes communicantes, lesquelles, selon lui, sont mieux placées pour aider l’OCLEI à faire passer les messages de sensibilisation.
Le représentant du projet LUCEG abonde dans le même sens, avant de rassurer l’APAC et l’OCLEI de la poursuite de ce partenariat pour l’atteinte de l’objectif commun qu’est : l’éradication de la corruption au Mali.
La présidente d’honneur de l’APAC-Mali a, à son tour, rappelé que son association est représentée dans toutes les régions du Mali. Créée en 1985 à Dakar, l’APAC, dit-elle, est présente dans les pays d’Afrique francophone. Pour Madame Diabi, l’APAC-Mali est donc l’association la mieux placée pour aider une structure comme l’OCLEI à atteindre ses objectifs de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.
«Une société corrompue est une société malade dans laquelle, les femmes sont les plus affectées. C’est pourquoi, la femme doit être à l’avant-garde de la lutte contre la corruption », a enseigné Madame Diabi Makoro Camara.
Le représentant du directeur de l’OCLEI, Seidina Oumar Diarra a présenté les missions de la structure, avant de rappeler que la corruption est omniprésente et porte atteinte aux valeurs de la société. La corruption, ajoute-il, affecte les femmes, toute chose qui perpétue l’inégalité entre le genre. Pour faire face à cette situation, les femmes doit être en première ligne de la lutte.
L’atelier a été marqué par la présentation du numéro vert de l’OCLEI (80 00 22 22) qui reçoit les appels de dénonciation des cas de corruption et d’enrichissement illicite. Aussi, des experts ont animé un panel sur « les pratiques » de corruption. Au cours de ce panel, les journalistes ont été édifiés sur les facteurs favorisant la corruption, les types de corruption, l’impact de la corruption sur les femmes et les solutions pratiques à la corruption et à l’enrichissement pratiques. Il été surtout question des défis auxquels sont confrontés l’OCLEI dans la lutte contre la corruption dont le principal demeure la lenteur du traitement des dossiers de corruption au niveau de la justice. Selon des experts de l’OCLEI, 130 dossiers d’enrichissement illicite sont ouverts et 26 dossiers été remis à la justice. Aucun de ces dossiers n’est jugé à ce jour.
Aboubacar Berthé

#Le Serment _du_Mali

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