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La jeunesse senegalaise dit non à la médiation du Sénégal entre la CEDEAO et l’AES

AES/CEDEAO

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En conférence de presse à Dakar, hier mardi, un collectif des jeunes sénégalais ont invité le président Bassirou Diomaye FAYE, à abandonner sa tentative de faire revenir les pays de l’Alliance des pays du Sahel (AES) au sein de la CEDEAO. «Ces chefs d’Etat qui dirigent la CEDEAO n’ont plus aucune légitimité aux yeux de nos populations», a alerté le porte-parole de la jeunesse.

La jeunesse sénégalaise répond à Diomaye FAYE sur sa tentative de médiation entre la CEDEAO et les pays de l’AES.
Depuis son élection, Bassirou Diomaye Faye multiplie les déplacements dans les pays de la CEDEAO.
Jeudi dernier, le nouveau président du Sénégal s’est rendu à Bamako et à Ouagadougou ; des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui ont récemment tourné le dos à l’organisation ouest-africaine de la CEDEAO.
Même si officiellement, il n’a pas été mandaté par la CEDEAO pour faire une médiation, le président Bassirou Diomaye FAYE n’a jamais caché ses vœux de voir les trois pays revenir en famille.
Bassirou Diomaye Faye l’avait promis avant son élection. Le président du Sénégal souhaite que les trois pays (Mali, Burkina Faso et Niger), ayant annoncé leur retrait de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cédéao), reviennent sur leur décision.
«C’est dans ce cadre que l’on peut comprendre la démarche qu’il a initiée d’aller au Mali et au Burkina Faso en attendant de trouver le temps d’aller au Niger», analyse Seidik Abba, journaliste, enseignant et chercheur spécialiste du Sahel.
A Bamako et Ouagadougou le Chef de l’Etat sénégalais a réitéré son vœu de voir les pays de l’AES revenir sur leurs décision de quitter l’organisation sous régionale.
Mais, cette prise de position du chef de l’Etat n’est pas partagée par une grande partie de la jeunesse sénégalaise qui demande à Diomaye d’abandonner la démarche au risque de se laisser piéger.
«Nous avons remarqué que le président Bassirou Diomaye FAYE, a entamé une série de visites, principalement axés sur les pays de la Cedeao, depuis son accession au pouvoir.
Lors de ces différentes visites, nous pouvons retenir dans son discours qu’elles consistent à faire revenir les pays de l’Alliance des Etats du Sahel dans la CEDEAO.
Nous aimerions alerter le président Bassirou Diomaye FAYE à ce que niveau.
Nous aimerions lui dire que ces mêmes chefs d’Etats actuellement qui sont en train de l’exposer et de lui demander de faire revenir ces pays de l’AES, ce sont ces mêmes chefs d’Etats qui se sont comploté pour mettre le Mali sous embargo.
Ces mêmes chefs d’Etats qui se sont comploté pour fermer leurs frontières contre le Niger. Ces mêmes chefs d’Etats qui se sont comploté pour sanctionner des populations entières, ces mêmes chefs d’Etat, n’ont aucune crédibilité aux yeux de nos populations.
Ils n’ont plus aucune légitimité aux yeux de nos populations.
Et aujourd’hui, demandé à ces pays de l’AES de revenir à la CEDEAO, c’est leur demandé de remettre le bâton à l’ennemi pour qu’il se fasse taper dessus à nouveau.
Par ce qu’ils ont subi toutes sortes de pression, de menaces, même d’intervention militaire, rappelons-le.
Parce que, ces pays de la CEDEAO ont voulu faire la guerre au Niger.
Dons nous l’invitons à ne point laisser ces Chefs d’Etat exercer une pression quelconque manipulation, à son endroit afin de vouloir faire revenir les pays de l’AES.
Il est clair que la CEDEAO demande à être reformée profondément », a déclaré le porte-parole de la jeunesse.
Selon certains analystes, Bassirou Diomaye Faye entretient une proximité avec les États de l’Alliance des États du Sahel (AES), sa posture souverainiste lui offre une certaine légitimité pour jouer un rôle de médiateur entre l’AES et la Cédéao. “ Son autre atout, c’est sa position critique envers la Cédéao”, affirme un chercheur. Bassirou Diomaye Faye estime “qu’il faut revoir un certain nombre de choses qui posent problème avec la Cédéao. Mais seul
Dans la stratégie du président Bassirou Diomaye Faye, le retrait de ces pays-là va faire perdre les acquis de la construction et de l’intégration sous-régionale. La Cédéao a été créée en 1975 et aujourd’hui, plus de 50 ans après, si la Cédéao venait à disparaître ou si le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger venait à se pérenniser, cela représenterait une perte.
Par Abdoulaye OUATTARA

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