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Modibo Kéita, ministre du Développement Rural : « il est temps pour les pays africains de parler d’une seule voix dans leur lutte contre leurs ennemis communs, c’est-à-dire la faim et la malnutrition ».

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C’est du moins ce qu’il a affirmé lors de la réunion préparatoire du Pré-sommet des sur les systèmes alimentaires en Afrique qui s’est tenue le jeudi 15 juillet par visio-conférence.
A l’entame de son propos, le ministre malien du Développement Rural a félicité l’Union Africaine pour avoir organisé cette session extraordinaire du comité technique spécialisé sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement. L’objectif de cette rencontre est de discuter de la position commune africaine au sommet des Nations Unies sur l’alimentation.
Pour le ministre, session est très importante pour les pays africains qui doivent «parler d’une seule voix dans leur lutte contre leurs ennemis communs, c’est-à-dire : la faim et la malnutrition ».
La faim et la malnutrition gagnent du terrain en Afrique. Cela est consécutif, selon le ministre, aux effets du changement climatique. Les populations africaines, à cause de leur vulnérabilité, sont les plus exposées de la planète aux affres de la faim et la malnutrition. Pour briser ce fardeau qui touche 21% de la population africaine, le continent a besoin de stratégies adaptées innovantes et opérationnelles.
Le ministre malien a saisi cette occasion pour informer ses homologues africains de l’amorce du processus de concertations au Mali sur les systèmes alimentaires, de la désignation d’un coordinateur national et d’un point focal dans tous les départements ministériels.
Le ministre Kéita a lancé un appel pressant aux partenaires techniques financiers et aux institutions internationales pour la prise en compte de la particularité des pays du sahel. Il a sollicité la conception pour les pays du sahel d’un programme d’urgence spécifique constituant une réponse adéquate à leur situation actuelle, notamment la maitrise de l’eau, l’aménagement des terres agricoles, l’utilisation des technologies respectueuses de l’environnement. Modibo Kéita d’ajouter que c’est dans cette veine que les autorités de la transition ont inscrit dans leurs priorités la lutte contre la sécurité et la malnutrition en vue de garantir la quiétude sociale et de renforcer les moyens d’existence.
Source : danayamedia

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