6 représentants des partis politiques, 9 représentants des organisations de la société civile. C’est du moins, ce que propose la Coalition pour l’observation citoyenne des élections au Mali (COCEM) comme architecture pour l’organe unique qui sera créé pour la gestion des élections.
Parmi les priorités déclinées par le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, le dimanche, 13 juin 2021 lors du premier conseil de son cabinet, figure la mise en place d’un organe unique pour la gestion des élections.
Même si l’indépendance de cet organe est exigée par certains partis politiques, sa mise en place a été fortement recommandée par une partie de la classe politique et des organisations de la société civile.
La Coalition pour l’observation citoyenne des élections au Mali (COCEM) exhorte d’ailleurs les autorités de la transition à concrétiser la création d’un organe unique.
Selon elle, cet organe unique de gestion des élections pourrait accomplir aussi bien les missions assignées à la Délégation générale aux élections qu’à celles de la CENI, entre autres.
Mieux, elle propose que cet organe ne dépasse pas 19 membres.
«Dans cette architecture, la COCEM propose 6 représentants des partis politiques, 9 représentants des organisations de la société civile. Nous avons aussi pensé aux universitaires, à qui on peut octroyer 3 quotas », propose Drissa Traoré, président de la COCEM, selon les confrères de studio tamani.
Aussi, le parti politique Union pour la République et la Démocratie (URD) salue déjà cette
«volonté » du Premier ministre de mettre en place cet organe unique de gestion des élections.
Mais, pour ce parti, sa composition doit être définie à l’issue des Assises nationales sur la refondation.
Selon Abrahamane Diarra, président de la jeunesse URD, « la question n’est pas la répartition des quotas entre les acteurs. La mise en place de l’organe unique de gestion doit pallier les insuffisances que l’organisation des élections passées a eu à étaler comme insuffisances ».
Par ailleurs, si des organisations de la société et des partis politiques saluent l’initiative, d’autres, par contre, émettent des réserves. Ils exigent l’indépendance de cet organe unique pour éviter les tensions post-électorales.
C’est le cas du parti Union (An kan bolo di niogon ma), membre de la Coalition des forces patriotiques (COFOP). Selon ce parti, l’organe unique de gestion des élections doit être indépendant. Cela pourrait éviter les tensions après les élections, précise son président Mamadou Traoré. Et d’ajouter : « Les politiques doivent être des observateurs au sein de cet organe pour pouvoir mettre fin à la participation de l’Administration et des partis politiques dans la gestion des élections ».
Zie Coulibaly
Source : la plume libre
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