Un membre du personnel teste des échantillons du vaccin inactivé COVID-19 dans une usine de production de vaccins du groupe pharmaceutique national chinois Sinopharm à Beijing, le 11 avril 2020. (Photo/Xinhua)

La Chine a obtenu cette année les scores les plus élevés dans sept catégories du Research Leadership Index : les sciences agricoles, végétales et animales ; les sciences écologiques et environnementales ; la médecine clinique ; la chimie et la science des matériaux ; les mathématiques ; les sciences de l’information ; et l’économie, la psychologie et d’autres sciences sociales.

La Chine s’est classée deuxième en géosciences, sciences biologiques et physique, et huitième en astronomie et astrophysique, selon le rapport annuel.

Les États-Unis ont obtenu les scores les plus élevés dans quatre domaines majeurs : les géosciences ; les sciences biologiques ; la physique ; l’astronomie et l’astrophysique. Il s’est classé deuxième dans les sept autres catégories.

Lors du classement des performances globales d’un pays dans les 11 domaines, les États-Unis restent la nation chercheuse le plus actif au monde, avec un total de 209,23 points. La Chine a terminé deuxième avec 191,43 points, contre 151,29 points l’an dernier. L’écart dans les scores du Research Leadership Index entre les deux pays est inférieur à 10%.

Selon le rapport, la Chine n’est que légèrement plus active que les États-Unis dans la recherche exploratoire en médecine clinique, sciences sociales et sciences de l’information cette année, tandis que les États-Unis jouissent d’une avance substantielle dans les géosciences et les sciences biologiques, ainsi que l’astronomie et l’astrophysique.

Yang Fan, chercheuse aux Instituts des sciences et du développement de l’Académie chinoise des sciences, a de son côté déclaré que l’une des principales raisons du classement plus élevé de la Chine est due en grande partie au fait que les scientifiques chinois ont publié un grand nombre d’articles très influents sur la COVID-19. Les articles couvrent un large éventail de sujets allant des informations génétiques sur le virus aux essais cliniques de vaccins et de médicaments, en passant par l’évaluation des impacts sociaux et psychologiques de la pandémie, a-t-elle noté.

Gao Hongjun, vice-président de l’Académie chinoise des sciences, estime pour sa part que le rapport annuel, qui est le huitième du genre, peut aider les scientifiques et les décideurs à déterminer les principaux sujets et tendances de recherche en suivant les domaines de recherche spécialisés émergents.

Sur les 171 fronts de recherche, 81 sont dominés par les États-Unis, tandis que la Chine est à la tête de la recherche mondiale sur 65 fronts. Les deux pays réunis représentent 85% de tous les domaines de recherche spécialisés répertoriés.

Source: Quotidien du peuple en ligne.