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Décryptage de la tension entre le Mali et la France

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Le peuple malien a 6 mois très difficile devant lui depuis le 1er janvier 2022, la France d’ Emmanuel Macron assure la présidence permanente de Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et celle tournante de l’Union Européenne (UE) jusqu’au 30 juin 2022. Dès lors elle a une capacité de nuisance découplée pendant cette période les sommets de l’UEMOA et de la CEDEAO qui se sont tenu à Accra dans capitale ghanéenne ont donné raison. En effet, la bande de perroquet qui constitue les chefs d’Etat de l’UEMOA et de la CEDEAO qui est le nom moderne de l’Afrique occidentale française coloniale, s’est réunie pour énoncer les instructions reçus de l’Élysée à savoir fermeture des frontières avec notre pays, retrait des ambassadeurs, embargo commercial et financier, kidnapping des avoirs malien à la BCEAO et mise en alerte d’une soit disant force sous régionale. Messieurs les chefs d’Etat de la CEDEAO, pour ne pas citer leurs noms un à un, pensez vous que c’est comme ça soutenir un pays frère déjà à l’agoni ? Toujours des africains pour poignarder leurs frères africain pour faire plaisir à l’homme blanc. La CEDEAO vient d’être définitivement consacré comme un syndicat de l’Aquin qui entérine les coups d’Etat constitutionnels, condamne à géométrie variable les coups d’Etat militaire et sanctionne les peuples quand ceci ont le courage de demander des comptes à leurs dirigeants et d’exercer leurs droits souverains. Les militaires au pouvoir ici à Bamako ont donné dès le début de leurs arrivés aux affaires, des indications de leurs volonté de vouloir extirper le Mali du giron mal faisant dans lequel il est englué depuis son retour dans le giron de la communauté des colonies française d’Afrique en 1985. L’avantage que nous avons avec la France comme adversaire, c’est d’une part son incapacité à réinventer son mécanisme d’asservissement de notre continent et d’autre part l’agitation de son président sortant le très impulsif Emmanuel Macron à qui l’on reproche plein de chose dans le dossier malien mais qui n’a jamais chercher à cacher ses plan d’exploitations de l’Afrique. Cela fait maintenant plusieurs mois que Paris a donné le ton. La présence des forces nouvelles à l’occurrence les russes, est incompatible avec la présence des forces françaises européenne et celle de l’UEMAO et de la CEDEAO. Le discours politique de son président a été limpide elle a été martelé par toute la hiérarchie politique européenne et française. Dès que les autorités de la transition ont décidé de placer l’intérêt du Mali au dessus de celui des occidentaux, il leurs fallut immédiatement qu’ils prennent certaines dispositions qu’elles n’ont pas faite jusqu’ici mais il n’est pas trop tard. Le colonel Assimi Goïta doit tirer les leçons du passé. La Guinée, la Côte d’Ivoire sont des exemples récents qui peuvent mieux nous guider dans la conduite à tenir. La domination française est un paquet global ficeler dans ce que l’on qualifie d’accord de coopération et dont le volet politique, monétaire, économique et sécuritaire sont interconnecté et forme un tout. Il n’est pas possible de remettre l’un des volets en question en pensant pouvoir garder les autres en vigueur. Le Mali a décidé d’avoir recours à de nouveaux alliés pour venir à bout des terroristes que la France à implanter sur son territoire en 2012 faut-il le rappelé après avoir faire implosé la Libye en assassinat Kadhafi en 2011. Nous avons tous suivi les cris, les pleures, les menaces et les jérémiades de Paris. Emmanuel Macron sans même consulter ses militaires a annoncé à tût tête que Barkhane se retirait si les russes venaient ce qui a d’ailleurs poussé le chef de l’état major de l’armée française le général Lecointre à démissionner tellement il en a eu marre des réactions en l’emporte pièce du locataire immature de l’Elysée qui piétinait une fois de trop les plates bandes de l’armée française. Dès cet instant les autorités maliennes aurait dû prendre en mains le calendrier de la rupture car elle aurait été en position offensive et non défensive. Le Mali était fondé d’enclenché immédiatement le processus de dénonciation formelle des accords qui consacre son mariage forcé avec la France depuis Dé gaulle, George Pompidou, Valéry Giscard d’Estain, François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Holland et aujourd’hui Emmanuel Macron à commencer par le plus récent traité de coopération en matière de défense entre la République française et la République du Mali signé à Bamako le 16 juillet 2014 par Jean Yves Le truand (Ledrian) alors ministre de la défense et déjà le très félon Ba Daw alors lui aussi ministre de la défense et des anciens combattants qui tenta sans surprise par la suite de dévoiler la révolution populaire en se mettant au service de la France pendant son mandat la tête de la transition qui fur fort heureusement raccourcir par Assimi Goïta.
Alou Badra DOUMBIA/danayamedia.com

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