Après les assurances données par la Direction Générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence (DGCC) par rapport à l’approvisionnement du marché en denrées de première nécessité, le Front Populaire Contre la vie chère a, lors d’un point de presse, interpellé les autorités de la transition au sujet de la flambée spectaculaires de certains produits qui restent inaccessibles pour le citoyen lambda.
Le point de presse était animé par Mariam Koné dit Chrystelle, présidente du Front Populaire contre la vie Chère, la seule association de défense des droits des consommateurs qui s’active sur le terrain contre la vie chère au Mali. Alors qu’il existe une cinquantaine d’associations de défense des droits des consommateurs à travers le pays. Mais ces associations sont toujours miettes comme des carpes face à la flambée des prix des denrées de premières nécessités.
Lors du point de presse du FPVC, la conférencière Marian Koné n’a pas mis en cause les efforts effectués par les autorités de transition pour approvisionner le marché en produits alimentaires de premières nécessités, mais elle estime que le gouvernement doit faire pour rendre les prix accessibles. Depuis quelques mois le panier de la ménagère souffre à cause de la cherté de la vie, laquelle est due à la flambée des prix de certains aliments (huile, riz, farine, viande, sucre et mêmes des céréales et légumes cultivés au Mali). Le hic est que certains de ces produits sont subventionnés par l’Etat. C’est pourquoi, la présidente du FPVC a demandé à l’Etat d’être vigilant sur les prix des produits alimentaires subventionnés et aux opérateurs économiques de respecter les engagements qu’ils sont pris auprès de l’Etat et des populations.
Selon la conférencière, la situation des consommateurs Maliens s’est aggravée par les sanctions économiques et financières et la fermeture des frontières prises par la CEDEAO et l’UEMOA à l’encontre du Mali. Ces sanctions entravent l’approvisionnement correct du Mali en produits alimentaires. Toute chose qui viole, selon elle, les droits des consommateurs.
Pour les membres du FPVC la disponibilité les produits alimentaires n’aura de sens que si elle est accompagnée par une politique de stabilité des prix.
Depuis plusieurs mois, le Front Populaire se bat contre l’augmentation injustifiée des denrées de première nécessité. Ce combat du FPVC, selon sa présidente, concerne tous les Maliens. C’est pourquoi, elle a demandé à l’Etat de veiller à l’application des recommandations formulées par l’association pour le bonheur de tous les Maliens.
Zié coulibaly
Source: le Serment du Mali