L’atelier de partage des rapports d’études, de diagnostique de la formation agricole rurale et de réflexion s’est tenu, mercredi 30 mars 2022 au grand hôtel. La cérémonie était présidée par le secrétaire général du ministère du développement rural Daniel Siméon Kelema. C’était en présence des partenaires techniques et financiers du secteur de l’agriculture et de nombreux invités.
A noter que le réseau international FAR est constitué de professionnels de la formation agricole issus de différents pays du continent africain. Il a été crée en 2006 à Ouagadougou au Burkina Faso à l’occasion de la conférence internationale. Le but de ce réseau est de créer de l’emploi rural et de promouvoir une agriculture rémunératrice et durable. Il regroupe 16 pays membres et plus de 1400 individus. Ils ont comme mission de mutualiser leurs expériences et leurs expertises afin de rénover la formation agricole et rurale.
Le secrétaire général a rappelé dans son discours que l’économie malienne repose essentiellement sur le secteur rural qui occupe plus de 80% de la population active et contribue à hauteur de 40% au Produit Intérieur Brut (PIB). Selon Daniel Siméon Kelema, compte tenu des énormes potentialités que recèle ce secteur, les plus hautes autorités du pays ont décidé de faire du secteur agricole le moteur de développement de l’économie nationale et garant de la souveraineté alimentaire et du développement durable. Pour ce faire, des politiques et lois ont été élaborées et mises en œuvre. Il a ajouté que différents textes dans le cadre de la coopération sous régionale, régionale et internationale ont été ratifiés. Il s’agit d’après lui, du Cadre stratégique pour la Relance Economique et Développement Durable (CREDD 2019-2023) ; de la loi d’orientation agricole ; de la politique nationale de protection de l’environnement ; de la politique nationale de formation professionnelle et du Genre ; de la politique de développement agricole et afin de la loi foncière agricole. Il a souligné que malgré la poursuite de la mise en œuvre de ces documents stratégiques, le secteur du développement rural a plusieurs défis à relever parmi lesquels figure en bonne place le renforcement des capacités des acteurs de la profession agricole.
De son côté, le Pr Touré Hamadoun de l’Institut Polytechnique Rural (IPR) de Katibougou a indiqué lors d’une interview accordée à la presse que les autorités de la transition sont en train de voir comment appuyer les instituts de formation et voir comment faire en sorte que les producteurs puissent être renforcé sur le plan technique et sur l’ensemble des maillons des chaînes de valeurs pour augmenter la production du secteur agricole. « Il est bon de signaler que le ministère de l’agriculture depuis un certain temps, conforment à loi d’orientation agricole surtout l’article 114 et 115 de la loi d’orientation agricole, demande de mettre en place un système national de conseil agricole », a-t-il déclaré. Il a saisi l’occasion pour informer qu’un site est disponible sur lequel toutes les informations concernant le réseau est publiée avec modalités d’adhésion.
Alou Badra DOUMBIA
Danayamedia.com