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SECURITE ALIMENTAIRE AU MALI: OXFAM et DGD de la Belgique à la rescousse  avec plus de 2,16 milliards FCFA

Oxfam mali et DGD

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L’ONG OXFAM Mali a procédé au lancement officiel national du programme d’amélioration de la sécurité alimentaire, des moyens d’existence et de la résilience des femmes, le 19 juillet 2022 à Bamako. C’était sous la présidence de Daniel Kéléma, Secrétaire général du ministère du Développement Rural, en présence du Directeur pays d’OXFAM au Mali, Diawary Bouaré et du Directeur de la Coopération du Royaume de Belgique.
L’ONG OXFAM, selon son directeur au Mali, concentre ses efforts dans les zones les plus affectées par les crises multidimensionnelles, avec une attention particulière accordée aux couches les plus vulnérables. Toute chose qui explique le lancement du projet « Programme Amélioration de la sécurité alimentaire, des moyens d’existence et de la résilience des femmes » au Mali qui ouvre donc une nouvelle ère pour les filières de production. Un programme qui permettra de propulser davantage les productions agricoles, leurs commercialisations et leurs industrialisations afin d’améliorer la sécurité alimentaire. Les priorités stratégiques d’Oxfam international au Mali pour la période 2021-2023, indique son représentant, s’articulent autour de trois axes stratégiques : une action humanitaire renforcée ; une gouvernance durable et une économie équitable. Il a précisé que ce programme d’amélioration de la sécurité alimentaire qui couvre la période 2022-2026 est financé à hauteur de 300 000 Euros soit environ 2.165.000.000 francs CFA.
« La Direction Générale de la coopération au Développement (DGD) du Royaume de Belgique couvre 80 % du financement mais que Oxfam contribue à hauteur de 20 % », a expliqué le directeur d’OXFAM Mali.
Pour Daniel Kéléma, représentant le ministre du Développement Rural, ce programme contribue à l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) et constitue un apport d’Oxfam au cadre stratégique commun Mali-Belgique dont les objectifs sont, entre autres : « d’éliminer la faim ; assurer la sécurité alimentaire ; améliorer la nutrition et promouvoir l’Agriculture durable ». Pour y parvenir, le programme va se focaliser sur le renforcement des chaines de valeurs agricoles intégrant en général les exploitations familiales agricoles et en particulier les femmes dans les zones d’intervention ciblées. Monsieur Kéléma a expliqué que ce programme contribuera au renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles des organisations paysannes dans le cadre d’un dialogue social avec les autorités publiques pour une meilleure prise en compte de leurs intérêts pour l’accès aux principaux facteurs de production, notamment la terre et les équipements Agricoles.
«La sécurité alimentaire et nutritionnelle, le développement des chaines des valeurs, le renforcement des capacités des producteurs et productrices agricoles s’acquièrent par l’appui – conseil, la dotation en équipements et intrants agricoles, la préservation des domaines de culture » a martelé M. Kéléma. Parlant de disparité foncière au Mali, il déplore que 26,25 % seulement des femmes possèdent des terres, contre 73,8 % pour les hommes.
Le Représentant de la Coopération Belge quant à lui, il a informé que la Belgique intervient dans le domaine alimentaire, le domaine du genre et finance une dizaine d’ONG au Mali. Il indique que 64 % des femmes maliennes vivent sous le seuil de la pauvreté et ne représentent que 19% des entreprises. Ce qui lui fait dire que la crise économique a beaucoup plus d’impact sur les activités des femmes.
Youssouf GOITA

Source: le Serment du Mali

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