Ainsi, afin de donner des explications détaillées sur le contenu du projet de Constitution aux forces vives de la nation ; 4 membres du gouvernement avec à leur tête le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, se sont prêtés jeudi dernier à l’exercice face aux représentants de la Haute Administration et les forces vives de la nation, hier jeudi 18 mai, au Centre international de conférence de Bamako (CICB).
Le 18 juin prochain, exactement dans un mois, que le peuple malien se prononcera sur le projet de Constitution par référendum. Déjà, le 11 juin, les Forces de Défense et de Sécurité voteront par anticipation. C’est pourquoi, pour une meilleure compréhension du contenu dudit projet de constitution, le gouvernement de la Transition a initié des « activités d’appropriation à l’intention de toutes les composantes de notre Nation ».
Entamées depuis le 15 mai dernier, ces activités se dérouleront jusqu’au 30 mai prochain sur l’ensemble du territoire national et dans les pays de forte concentration des Maliens établis à l’extérieur.
Devant les représentants de la Haute administration et les forces vives de la nation réunis hier au CICB, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale et de Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, Colonel Abdoulaye MAÏGA a souhaité que « ces multiples rencontres et cadres d’échanges soient des moments de convivialité et de partage d’idées sur les dispositions refondatrices du projet de constitution dans le respect et la considération mutuelles ». Et d’ajouter que « ce scrutin référendaire, tant attendu, sera un moment crucial pour le peuple d’exercer en toute liberté son pouvoir souverain ».
Il a relevé que l’œuvre de refondation de l’État, initiée sur la base des recommandations des Assises nationales de la Refondation (ANR) se concrétise à travers plusieurs actions en cours, notamment l’adoption d’une nouvelle Loi électorale et l’élaboration d’une nouvelle Constitution, qui permettront de « doter le pays d’institutions démocratiques stables ».
Selon lui, ce projet de Constitution à trois caractéristiques majeures, à savoir : il constitue le socle juridique du Mali Kura ; à titre de rappel, il a été exclusivement été rédigé par des Maliens finalisés par des maliens dans un esprit d’inclusivité de consensus et de tolérance ; enfin, il est résolument moderne tout en conservant son originalité.
Avant de terminer, il a profité de l’occasion était bonne pour lui de saluer et remercier les cadres et agents de l’Administration publique ainsi que les forces vives de la Nation qui, dit-il, « se battent inlassablement pour l’émergence et le développement du Mali ».
En s’approprient le document qui sera soumis en référendum le 18 juin prochain, la haute administration du Mali et les forces vives s’engagent à prendre relais des membres du gouvernement pour expliquer l’intérêt de ce nouvel enjeu.
«Nous avons des agents sur le terrain, dans les garnisons en train de vulgariser ce projet. Nous, au niveau de l’administration, le relais va être assuré. Et vous savez que c’est le cadres de l’administration qui doivent traduire un acte concret toutes les volontés politiques ; toutes les politiques publiques. Donc ce processus est familier pour nous», Yaya GOLOGO, Segal du ministère de la fonction publique.
«Nous allons parler du projet de Constitution autour de nous. Les Maliens de l’extérieur, dès samedi et dimanche, beaucoup de pays seront connectés. En visioconférence, nous allons faire un travail remarquable avec les techniciens», Mme Tangara Nema GUINDO, cadre de l’administration.
«Au niveau de l’université, ce qu’il y a eu lieu de faire, c’est l’appropriation justement de cette constitution. Dans l’ensemble, on peut on peut se réjouir par rapport à cette constitution», Moussa TOURE, Universitaire
Faut-il le rappeler, le projet de Constitution en chiffre, c’est un document de 29 pages à ceux-ci s’ajoutent 14 titres assortis de 17 chapitres autour desquels gravitent 191 articles.
Par Abdoulaye OUATTARA
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