Décidément la crise artificiellement et inutilement créée et entretenue par le Comité olympique et sportif du Mali, présidé par Habib Sissoko, est en train de se transformer en une querelle de faciès. C’est désormais clair. Le président du Comité national olympique et sportif du Mali et le ministre en charge des sports ne veulent plus voir Sidy Bagayoko régner à la tête de la Fédération malienne de cyclisme (FMC). En effet, après avoir senti leur revers qui se dessine de jour en jour au niveau de la justice, les deux hommes, selon de sources dignes de foi, semblent avoir trouvé une dernière ruse. Selon eux, ils préparent le coup fatal à l’équipe de Sidy Bagayoko. Leur tentacule serait désormais de retirer la délégation de pouvoir accordée à la Fédération malienne de cyclisme par le ministère des sports. Du jamais vu au Mali. Est-ce qu’il y a eu mort d’hommes commise par le bureau dirigée par Sidy Bagayoko ? Non. Est-ce que l’équipe dirigée par le jeune Bagayoko a posé un acte pouvant porter atteinte à la sûreté de l’état du Mali ? Que nenni ! Est-ce qu’elle a posé un acte portant atteinte à l’ordre public ? Pas su tout. Le seul tort de l’équipe dirigée c’est de vouloir trouver un partenaire capable de trouver des moyens pour la promotion du cyclisme au Mali. Incroyable. En effet, depuis le jour où le bureau de Sidy Bagayoko a manifesté sa volonté de mettre fin au partenariat qui lie l’instance dirigeante du cyclisme malien à l’opérateur de télécommunication, Moov Africa Malitel via le Comité national olympique et sportif, Habib Sissoko et ses sbires ont décidé de l’abattre. Ils ont organisé une conférence nationale extraordinaire, en violation flagrante des textes de la Fédération malienne de cyclisme pour mettre en place un nouveau bureau, dirigé par l’ancien président de la fédération malienne de cyclisme, Amadou Togola. Lequel cogite aujourd’hui sur son sort à la Maison d’arrêt centrale de Bamako Coura, après sa mise sous mandat dépôt par le juge d’instruction en charge du dossier au tribunal de grande instance de la commune IV. Est-il un crime de mettre fin à un partenariat qui ne permet de réaliser ses ambitions ? Difficile de répondre par l’affirmative. En réalité, le ministère ne peut retirer la délégation en cas de commission de fautes graves par la Fédération en question. Est-ce sortir du partenariat Moov Africa Malitel est une faute grave ? Le monde en sera témoin.
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