La Stabilisation du Mali (MINUSMA) est un ouf de soulagement » dixit l’Honorable Seydou Badin
Membre du Conseil National de Transition (CNT) depuis sa mise en place, l’Honorable Seydou Badini travail à la commission mine eau et énergie, il est aussi le secrétaire général de l’Alliance pour la Refondation du Mali (AREMA). C’est dans un bureau mois garni du Centre International de Conférence de Bamako (CICB) siège principal du CNT que Seydou Badini a accordé une interview à notre équipe de reportage. C’était lundi 19 juin 2023. Au menu des échanges : les élections référendaire du 18 juin, l’annonce du départ forcé de la MINUSMA par autorités de la transition et le réaménagement opéré dans l’équipe gouvernementale le week-end dernier par le président de la transition.
L’enquêteur :
Bonjour honorable, comment allez-vous ?
Seydou Badini :
Très bien et je me porte en merveille par la grâce de Dieu.
L’enquêteur : Vous avez voté hier dimanche ?
S B : un devoir citoyen je l’ai rempli avec fierté et c’était dans ma commune I de Bamako
L’enquêteur : qu’en pensez-vous de ces échéances référendaire ?
S B : il le fallait que le Mali se dote d’une nouvelle constitution dont certains articles répondent aux réalités du pays après plus d’une vingtaine année depuis le 25 février 1992, l’ancienne constitution était vieillissante pour ne pas dire caduque. Encore je remercie les autorités de la transition de songé dès leur arrivé aux affaires à soumettre aux peuples maliens un projet de constitution.
L’enquêteur : vous pensez que de doter le pays d’une nouvelle constitution peut être la solution aux problèmes du Mali ?
S B : le problème du Mali c’est quoi, c’est d’abord la mauvaise gouvernance vous n’êtes pas sans savoir que dans cette constitution il y a des articles dont l’application à la lettre du mécanisme empêche obligatoirement la mauvaise gouvernance. Et ensuite l’article 30,31,32 et 33, 34 donnent au Mali sa souveraineté je crois que c’est l’essentielle car un pays qui a souveraineté peut aller loin en terme développement.
L’enquêteur : concernant le départ de la MINUSMA qu’en pensez-vous ?
S B : la MINUSMA devrait partir de notre pays depuis très longtemps. Combien de fois les autorités de la transition par la voie de notre représentant au nations unies à la personne d’Issa Konfrou et le chef de la diplomatie Abdoulaye Diop tentent de faire dégager la mission onusienne du Mali mais c’était toujours sans succès.
L’enquêteur : et si on vous dit de parler du bilan de la mission onusienne au Mali.
S B : cette mission n’a pas fait que du mal au Mali, certes dans leurs missions il était aussi question de réhabiliter certaines infrastructures détruit pendant la crise. La MINUSMA a construit des écoles, des centres de santés, des forages, des commissariats de polices, de postes de gendarmeries il serait tôt d’oublier toute ces actions qu’elle a posées. Pour la mission onusienne, Il ne s’agit pas seulement de prendre les armes c’était ça notre priorité. On a demandé de modifier un peut le sens de la mission ce qui n’a pas été fait, en un mot on voulait un mandat plus robuste.
L’enquêteur : et sur le plan sécuritaire ?
S B : sur ce plan rien a été fait. Aujourd’hui nous pouvons avoir confiance à nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) avec la montée en puissance de l’armée malienne notre pays est un peu sécurisé. Les FAMa eux même ont pris à bras le la sécurité des biens et des personnes je crois que avec l’aide de Dieu et de nos partenaires la situation sécuritaire commence à être rétablie. Le départ de la MINUSMA c’est même un ouf de soulagement pour les maliens.
L’enquêteur : pouvez vous nous donnés votre avis sur le réaménagement du week-end dernier au sain du gouvernement Choguel.
S B : le réaménagement dans le gouvernement n’est pas un problème il faut toujours t’attendre à un changement dans une équipe gouvernementale et selon le besoin il y a souvent des partants et des entrants cela ne veut pas dire que ceux qui quittent le gouvernement sont inefficaces et ceux-là aussi qui font leur entrée sont efficace. Je dis félicitations aux partants et je souhaite bon vent aux personnes nouvellement venus dans le gouvernement que Dieu leurs assistent dans leurs missions.
Propos recueillis par
Alou Badra DOUMBIA