Le ministère de l’intérieur du Sénégal a annoncé, dans un communiqué, la dissolution du parti de l’opposant Ousmane SONKO, politique dénommé « Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité » (PASTEF) ses appels fréquents à ses partisans à des mouvements jugés »insurrectionnels » par les autorités sénégalaises. Une décision que rejette l’un de ses avocats. Pour Me Saïd LARIFOU, La dissolution du parti de son client est manifestement abusive et attentatoire aux droits politiques reconnus à tous les sénégalais.
Les autorités sénégalaises ont annoncé ce lundi 31 juillet 2023, la dissolution du principal opposant du régime, Ousmane SONKO.
Pour l’un de ses avocats dans feuilleton judiciaire qui l’oppose au régime de Macky SALL depuis des mois, la nouvelle tournure de la situation particulière de notre client Ousmane SONKO réconforte la conviction de ceux et celles qui pensent, à juste titre, que l’instrumentalisation de l’institution judiciaire est faite à des fins politiques pour l’empêcher de se porter candidat à l’élection présidentielle au Sénégal.
«Sans aborder la motivation manifestement politique qui a conduit à son placement en détention provisoire, avec mes confrères du collectif d’avocats de Ousmane SONKO, nous allons nous battre sur le volet juridique pour démontrer une énième fois que les violations répétées, flagrantes et permanentes des droits de Monsieur Ousmane SONKO et les harcèlements moraux et judiciaires dont il est victime depuis de nombreuses années qui sont à l’origine des graves troubles au Sénégal», réagit sur WhatsApp Me Saïd LARIFOU, avocat de SONKO.
Selon lui, la Conférence de Presse du parquet de Dakar ne respecte pas les exigences et les principes directeurs de la Justice à savoir : la loyauté, l’indépendance et l’impartialité de la justice et le secret de l’enquête.
En plus, il trouve que vouloir faire croire et imputer les troubles et les dizaines de morts enregistrés à Ousmane SONKO et son parti politique est inacceptable.
«Nous ne le tolérerons pas», s’est-il insurgé.
Il a souligné que les crimes atroces, les actes de tortures relevés par des organisations internationales spécialisées et indépendantes dénoncés sont imputables aux forces de sécurité et non a Ousmane SONKO ou son parti.
«La décision de dissolution de son parti est manifestement abusive et attentatoire aux droits politiques reconnus à tous les sénégalais », a conclu Me LARIFOU.
Des témoignages, des rapports d’autopsie , et d’autres données, des organisations internationales spécialisées ont dans leurs rapports , conclu que des crimes atroces , des actes de tortures , des enlèvements ont bien été commis non par Sonko Ousmane ou son parti mais par des éléments des forces de sécurité et des milices agissant sous la protection de ces dernières . Manifestement, la.probabilité de l’ouverture d’une enquête par la cour pénale internationale ( CPI) pour crime contre l’humanité fait paniquer certains milieux au point de bafouer à ciel ouvert les règles élémentaires du code de procédure pénale . Les auteurs du fiasco judiciaire et de l’instrumentation de l’institution judiciaire du Sénégal doivent en assumer les conséquences
Par Abdoulaye OUATTARA
La dissolution du partí Somni est une erreure Grace Dans le pays.