L’espace aérien était totalement fermé depuis le 6 août, alors que des pays ouest-africains avaient envisagé d’utiliser la force pour rétablir le président Bazoum, renversé par un coup d’État.
Ce lundi, le régime militaire issu d’un coup d’État au Niger a décidé de rouvrir son espace aérien, qui était fermé depuis le 6 août.
« L’espace aérien de la République du Niger est ouvert à tous les vols commerciaux nationaux et internationaux », a précisé un porte-parole du ministère des Transports. « Il reste toujours fermé à tous les vols militaires opérationnels et autres vols spéciaux qui ne sont autorisés que sous réserve d’autorisations préalables des autorités compétentes », a-t-il ajouté.
Le Niger avait annoncé le 6 août la fermeture de son espace aérien « face à la menace d’intervention à partir des pays voisins », alors que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) menaçait d’intervenir militairement pour rétablir le président élu Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’État le 26 juillet.
Les frontières terrestres et aériennes du Niger avaient été fermées par les militaires au lendemain de leur prise de pouvoir, puis rouvertes avec cinq pays frontaliers le 2 août, Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali et Tchad.
Certains vols munis d’autorisations spéciales ont toutefois pu continuer à desservir l’aéroport de Niamey, la capitale du pays.
Le Niger continue de subir les sanctions imposées au pays par la Cedeao pour faire plier les militaires au pouvoir.
L’ONU a averti que les sanctions régionales et la fermeture des frontières « affectaient grandement l’approvisionnement du Niger en denrées alimentaires vitales et en fournitures médicales ».
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