Le départ des soldats des nations unies du septentrion malien est plus difficile que prévu alors que les combats ont repris entre l’armée et les groupes rebelles
Au Mali, une imposante colonne de l’armée malienne a pris, lundi, la route pour Kidal, dans l’extrême nord, afin de prendre possession des camps des casques bleus dont le départ est imminent. Mais cette progression en territoire contrôlé par les rebelles de l’Azawad et les jihadistes du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda, devrait relancer les hostilités et compliquer le retrait des soldats de l’ONU.
Il reste plus de 7 000 casques bleus à évacuer du Mali d’ici à la fin de l’année. Et cela ne devrait pas être une partie de plaisir. Chassés par le pouvoir à Bamako, les soldats onusiens pourraient se retrouver pris entre deux feux, celui de l’armée malienne et celui des groupes armés du nord alliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (en abrégé GSIM, Al Qaïda).
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