Bamako mise sur l’énergie verte pour devenir moins dépendant des fluctuations du prix des hydrocarbures, a fait savoir auprès de Sputnik Afrique Bintou Camara, ministre malienne de l’Énergie. Dans ce sillage, le Mali a signé plusieurs accords avec Rosatom, a-t-elle annoncé.
Le Mali a signé plusieurs accords dans le domaine énergétique avec Rosatom, agence énergétique russe, a déclaré auprès de Sputnik Afrique Bintou Camara, ministre malienne de l’Énergie et de l’Eau.
« Il y a déjà eu des signatures sur les mines et là on doit faire des signatures sur tout ce qui est barrages hydroélectriques, centrales électriques, énergie solaire, tout ce qui est énergie verte », a-t-elle précisé à Moscou, où elle est présente pour la Semaine russe de l’énergie.
De plus, le 13 octobre, Rosatom a annoncé avoir signé avec le Mali un mémorandum d’entente sur l’utilisation de l’énergie nucléaire civile.
Vers l’énergie verte
Ce pays africain dépendant largement des livraisons de carburants a besoin de développer l’énergie renouvelable, préconise la ministre.
« Le problème au Mali, c’est qu’on utilise beaucoup de carburant. Or, nous ne sommes pas producteurs de carburant », a-t-elle lancé. L’importation « revient vraiment cher ».
« On voudrait changer pour aller vers l’énergie verte qui est sur les barrages hydroélectriques, l’énergie solaire, surtout parce que le Mali, c’est un pays très ensoleillé », a-t-elle expliqué.
Au total, il existe au moins quatre projets de barrages hydroélectriques aux alentours de Bamako. Dans les régions, il y a deux projets d’énergie solaire, a détaillé la ministre.
Actuellement, la quasi-totalité des centrales électriques fonctionne au carburant, selon Bintou Camara, ce qui rend le pays vulnérable face aux fluctuations des prix du pétrole.
Sign in
Sign in
Recover your password.
A password will be e-mailed to you.