Journée Portes Ouvertes à l’IER de Sotuba : Plein feux sur les technologies et innovations agricoles
L’institut d’économie rurale (IER), en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et ses partenaires comme : le Conseil ouest et centre africain pour le développement agricole (Coraf) et la Coopération suisse, a organisé, ce jeudi 19 octobre 2023, une journée porte ouverte sur le Parc de technologies et d’innovations agricoles. Initiée par le Pôle de coordination de l’innovation, de la recherche, de la vulgarisation et du Conseil (iREACH), cette activité s’inscrit dans le cadre de l’exécution des activités du projet intitulé « Technologies et innovations agricoles pour l’accroissement de la résilience des systèmes de production et des exploitations familiales en Afrique de l’Ouest et du Centre (TARSPro)».
L’événement était placé sous la présidence du représentant du ministre de l’Agriculture, Amadou Cheick TRAORÉ ; en présence du Directeur général de l’IER, Dr Modibo SYLLA ; du représentant de la coopération Suisse, Djibril DIANY ; du directeur du centre régional de Sotuba, Harouna COULIBALY ; du Coordinateur régional du Projet TARSPro, Dr Ayoni OGUNBAYO ; et du point focal du projet TARSPro-Mali, Dr Kalifa TRAORE, etc.
L’objectif de cette journée était de réunir les acteurs de la chaîne de valeur des cultures végétales et associées pour connaitre des technologies prometteuses et des innovations capables de transformer leurs systèmes de production.
La journée a été mise à profit pour exposer les différentes technologies et innovations agricoles mises en place ; notamment des systèmes culturels innovants en agronomie, agro-écologie ; des technologies intelligentes face au climat ; des variétés améliorées de plantes, des outils d’aide à la décision ; la mécanisation, etc.
Pour le directeur général de l’IER, le programme TARSPro a été élaboré pour déployer auprès des exploitations agricoles familiales, les innombrables technologies, les innovations et les savoirs mis au point par la recherche agricole.
Cela en vue d’une meilleure résilience des systèmes de production.
Selon lui, il permettra de s’adapter aux variabilités et changements climatiques, mais également d’atténuer les conséquences des gaz à effets de serre sur l’environnement.
Et de dire que le projet sera mis en œuvre dans les 5 pays bénéficiaires à savoir : Mali, Burkina Faso, Bénin, Niger et Tchad.
Il ciblera les systèmes de production alimentaire et doit toucher au moins 2 millions de producteurs et transformatrices dont 50 % de femmes 60 % de jeunes et 10 millions de bénéficiaires indirects, a précisé le patron de l’IER.
De son côté, le point focal du projet TARSPro, Dr Kalifa TRAORÉ, a rappelé que ce programme est le fruit d’une convention de partenariat signée le 30 novembre 2020 entre le Coraf et la Coopération suisse.
Il est financé par la Coopération suisse pour une durée de 12 ans.
La première phase du projet couvre la période de décembre 2020 à décembre 2024 pour un montant de plus de 5 milliards de F CFA, a indiqué le point focal.
L’objectif global, ajoutera-t-il, est d’assurer une sécurité alimentaire, nutritionnelle et économique des populations des pays bénéficiaires, tout en préservant l’environnement et en adaptant les systèmes de production aux variabilités et changements climatiques.
Pour sa part, Amadou Check TRAORÉ, conseiller technique au ministère de l’agriculture a souligné que ce projet s’insère dans la vision de son département pour une agriculture résiliente.
Né de la volonté du Coraf et de la coopération suisse pour le développement, ce programme, a expliqué M. TRAORE, est en accord avec les priorités gouvernementales, à savoir : assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.
Ont participé à cette journée porte ouverte, les partenaires nationaux, régionaux et internationaux dont des responsables maliens des ministères de l’agriculture, de l’élevage, du Comité National de la Recherche Agricole (CNRA), des représentants des services de conseil et vulgarisation agricoles et ONG, des représentants des écoles et universités agricoles, des élus locaux, des organisations paysannes, les producteurs, etc.
Par Abdoulaye OUATTARA