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Niger : une tentative d’enlèvement de Bazoum et sa famille déjouée?

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Plus de deux mois après son renversement par les militaires et l’instauration du CNSP sous la direction du général Tiani, l’ex-président Bazoum refuse de démissionner et continue d’être reconnu par une partie de la communauté internationale comme le seul et légitime président du Niger.
Mais dans la réalité, le dauphin de l’ancien président Mahamadou Issoufou semble bien avoir perdu tout pouvoir et l’étau semble se resserrer autour de lui. De sources concordantes et bien renseignées, un commando composé des éléments de la Garde Présidentielle et de la gendarmerie a essayé dans la nuit du 18 octobre de mettre la main sur certains éléments de la garde rapprochée de l’ex-président Bazoum. Face au refus de celui-ci d’obtempérer, des échanges de coup de feu ont été entendus et le gardien de l’ancien chef d’État a été arrêté.
L’individu en question serai impliqué dans une tentative d’enlèvement du président déchu détenu par le CNSP, Mohamed Bazoum, ce en complicité avec des forces non identifiées.
Suite à cette situation, aux alentours de minuit (nuit du 18 au 19 octobre), le CNSP a ordonné la confiscation du téléphone de l’ancien président ainsi que de sa femme Hadidza et de son fils Salem. La famille aurait été ensuite séparée. Hadidza et Salem ont été transférés vers des destinations inconnues et Mohamed Bazoum serai aussi dans un autre endroit gardé secret. Pour rappel, le mardi 3 octobre lors d’une rencontre avec les forces vives du pays, le premier Ministre du Gouvernement de transition Lamine Mahamane Zeine a déclaré être au courant d’un complot fomenté par des forces extérieures visant à éliminer des personnalités de la transition.
Notons que le 6 octobre dernier, la justice nigérienne a rendu une ordonnance pour la libération immédiate de Salem, une décision qui n’est pas suivie d’effet pour le moment.
Pour beaucoup de Nigériens qui suivent de près l’évolution de la situation, les dés sont jetés et Mohamed Bazoum doit accepter de démissionner pour l’intérêt supérieur de la nation.
Le 2 octobre dernier, un collectif d’Avocat internationaux avait demandé la libération de Mohamed Bazoum et sa famille après avoir saisi la cour de justice de la Cédéao aux mêmes fins. Le verdict tant attendu n’est pas encore tombé.

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