C’est le thème du panel coanimé par le Ministre de l’Industrie et du Commerce M Monsieur Moussa Alassane Diallo et le Directeur Général du Fond de Garantie pour le Secteur Privé (FGSP), Moustapha Sarr.
L’événement a eu lieu hier Jeudi 02 Novembre 2023 en marge de la Semaine Commerciale du Mali (SECOMA). Il a réuni des acteurs clés du secteur économique malien.
Plusieurs points clés ont été abordés, mettant en évidence l’importance des filières porteuses pour l’économie malienne. Les filières porteuses englobent l’ensemble des secteurs indispensables au bon fonctionnement de l’économie, constituant ainsi le cœur de l’âme économique du pays.
Cependant, leur transformation en productivité réelle reste un défi à relever.
La problématique du financement de ces filières a été au centre des discussions. Le Mali a survécu à un embargo, mais pour assurer sa croissance économique, nous devons passer par l’opérationnalisation des finances, notamment à travers la domiciliation des recettes, qui permet de maîtriser le cash flow et de créer une relation de confiance entre les banques et les entreprises.
Le financement de l’économie réelle et productive doit être basé sur la production réelle. Plusieurs instruments de sécurisation des comptes existent, mais il est essentiel de tenir compte des contreparties pour garantir un véritable développement économique.
Aussi, le Ministre de l’Industrie et du Commerce Moussa Alassane Diallo a jette un regard rétrospectif sur les défis du secteur.
La Chambre de Commerce a également été interpellée pour réfléchir à la mise en place d’une centrale de gestion des risques, permettant ainsi de pallier les problématiques liées aux garanties.
Le Directeur Général du FGSP, Moustapha Adrien Sarr, a mis l’accent sur la garantie comme un mécanisme visant à apporter une assistance technique pour aider les entreprises à redresser leurs comptes et maîtriser leur portefeuille. Il a souligné l’importance de maîtriser la production et la distribution pour assurer la pérennité des filières porteuses.
Enfin, les participations ont également pris la parole ont appelé à des investissements massifs dans la formation et la productivité, notant que des pays émergents profitent déjà du potentiel du Mali en matière de transformation des produits. Le Mali possède un potentiel énorme, avec des produits issus de la transformation qui sont achetés et consommés par d’autres pays. Pour tirer pleinement parti de ces opportunités, le pays a besoin de financements pour soutenir l’amorçage des industries de transformation et promouvoir le « Made in Mali » tant dans la production que dans la consommation.
En somme, le panel a souligné l’importance cruciale de trouver des solutions de financement adéquates pour les filières porteuses, afin de soutenir le développement économique du Mali et promouvoir la croissance et la compétitivité sur la scène internationale.
CCOM-MIC
