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COMORES / ÉLECTIONS DU 14 JANVIER 2024: Le Parti RIDJA-PACTEF dénonce la violence et exige le respect du choix peuple

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Notre parti politique, RIDJA-PACTEF, remercie la représentation diplomatique des États-Unis d’Amérique pour l’inquiétude manifestée par son appel à respecter le droit.
Malheureusement, nous avons prévenu les partenaires institutionnels internationaux, bilatéraux de notre pays, notamment les États-Unis d’Amérique, ainsi que les organisations internationales représentatives et les Nations-Unies de la situation électorale chaotique actuelle, qui trouve sa source dans le refus du Président en exercice de l’Union Africaine, Monsieur Azali Assoumani, candidat à sa propre succession, de se soumettre à la constitution de l’Union des Comores et à la loi électorale.
Des actes illégaux et anticonstitutionnels posés par Azali Assoumani dans le cadre de ce processus électoral et soumis à l’appréciation des Nations Unies, l’Union Africaine et la SADEC pour des initiatives diplomatiques préventives n’ont suscité aucun intérêt.
Le refus par Azali Assoumani de prendre congé de ses fonctions après publication de la liste définitive des candidats, la nomination par lui de son fils comme commandant de la gendarmerie, la révocation par lui, à quelques jours de l’ouverture de la campagne électorale, de la présidente de la Chambre Constitutionnelle et Électorale de la Cour Suprême et son remplacement par un autre magistrat désigné par le Président Candidat, ont sérieusement contribué à alimenter la crise post-électorale actuelle.
Monsieur Azali Assoumani a mis sous coupe réglée tous les services de l’État et les organes électoraux à son seul profit.
Dans ce contexte de désordre institutionnel, d’anarchie, il est hypothétique de croire, de penser, et d’attendre à ce que les institutions tranchent en faveur du droit et du respect du choix du peuple du comorien.
Il est ainsi établi par les résultats des urnes que le Président Candidat Azali Assoumani a été battu et que les candidats de l’opposition ont remporté ces élections et que nous tenons à la disposition de la presse internationale les preuves de son échec et des manœuvres frauduleuses commises par lui pour compromettre le processus électoral en cours.
Nous saluons la maturité politique du peuple comorien qui malgré la corruption, les menaces et les intimidations faites aux agents de l’État, a voté en leur âme et conscience et choisi son prochain président qui ne peut être Azali Assoumani.
Cependant, nous redoutons les conséquences immédiates de ce énième coup d’État commis par Azali Assoumani qui, après manipulation des procès-verbaux et les résultats, s’est autoproclame élu.
Le RIDJA PACTEF condamne ce coup d’État électoral et ce déni de démocratie usuel pour se maintenir au pouvoir.
Comment la communauté internationale peut-elle au 21è siècle assister à cela sans réagir.
Pire, des observateurs des organisations internationales spécialisées ont avalisé et entériné ce déni de justice et de démocratie.
Tout le peuple comorien, soutenu par les forces vives des Comores, est uni pour faire en sorte que l’Union des Comores retrouve sa dignité et sa liberté.
Le RIDJA s’associe aux vœux du peuple comorien et rejette la dictature qui n’a plus sa place sur le continent africain.
Notre parti politique ne donne aucun crédit au rapport complaisant de l’Union Africaine et d’autres observateurs internationaux qui, en complicité avec Monsieur Azali Assoumani, Président en exercice de l’Union Africaine, ont osé conclure et qualifier le scrutin du 14 Janvier 2024 d’élections libres, transparentes et démocratiques alors que des preuves de violences policières commises par les forces de l’ordre contre les représentants de l’opposition, des fraudes massives dans les Iles d’Anjouan et de Mohéli, notamment, les bourrages d’urnes quarante heures avant le scrutin , d’autres effectués le jour du scrutin et des urnes remplies des bulletins retrouvées dans des véhicules de l’armée à 13h30 et les protestations des délégués des candidats interdit d’accès dans des bureaux de vote leur avaient été communiquées.
Notre parti politique, RIDJA-PACTEF, fait appel aux forces vives démocratiques africaines pour aider et soutenir le peuple souverain des Comores dans son combat pour le respect de son choix politique, sa dignité et la souveraineté effective des Comores.
Dakar, le 16 janvier 2024
Pour le RIDJA-PACTEF, Me Saïd LARIFOU
Président, Ancien candidat à l’élection présidentielle

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