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Présentation de voeux du parti ADEMA-PASJ à la presse

#Politique-Mali#

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ALLOCUTION DU 1er VICE-PRÉSIDENT, PRÉSIDENT PAR INTÉRIM DE L’ADEMA-PASJ À LA CÉRÉMONIE DE PRÉSENTATION DE VŒUX DE NOUVEL AN DU PARTI À LA PRESSE
(30 janvier 2024)

– Camarades Présidents d’honneur de l’Adéma-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adéma-PASJ) ;

– Camarades membres du Comité Exécutif de l’Adéma-PASJ ;

– Camarades membres des Commissions Spécialisées ;

– Camarades membres des Mouvements affiliés de l’Adéma-PASJ ;

– Camarades Secrétaires généraux des Sections Adéma-PASJ du district de Bamako et de Kati ;

– Distingués Invités, Mesdames et Messieurs ;

– Chers camarades militantes, militants et sympathisants du Parti ;

– Mesdames et messieurs les journalistes.

Et je n’oublie pas les photographes et les cameramen, parce qu’on ne les salue pas toujours.

Bienvenue à vous toutes et vous tous pour ce rendez-vous, bien sûr, traditionnel.

Je suis très heureux de vous retrouver ici pour cette cérémonie traditionnelle des vœux de notre Parti à la Presse.

Je voudrais, à l’entame de mes propos, au nom de l’Adéma-PASJ et en mon nom propre adresser mes vœux de Santé, de Bonheur, de Prospérité et de plein succès professionnels à vous, à vos familles, à vos partenaires ainsi qu’à vos lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. J’associe à ces vœux l’ensemble du Peuple Malien.
Que cette nouvelle année 2024 soit pour notre pays une année de paix, de réconciliation, d’unité et de prospérité.

Aussi voudrais-je vous demander d’observer une minute de recueillement et de prières en la mémoire des hommes de presse qui se sont sacrifiés pour la liberté d’information et en la mémoire de toutes les victimes de la guerre qui sévit dans notre pays, depuis déjà quelques années.

{………}. Je vous remercie.

Nous profitons de cette occasion pour porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale de l’enlèvement de notre Camarade Adama DOUMBIA, 4ème adjoint au maire de la Commune 6, membre de la Section 6 du district de Bamako et secrétaire adjoint chargé des relations avec les élus du Comité Exécutif, le mardi 16 janvier 2024, par des hommes armés cagoulés non encore identifiés, et conduit vers une destination inconnue.

Nous condamnons sans aucune réserve cet acte et demandons à nos Autorités de tout mettre en œuvre pour retrouver sain et sauf notre camarade. À sa famille durement éprouvée, nous réitérons notre solidarité agissante et notre soutien indéfectible.
Aux camarades militants, nous les invitons à plus de vigilance, à l’union, à la retenue et à la solidarité face à cette épreuve.

Mesdames et messieurs de la Presse,
Cette traditionnelle rencontre de communion avec vous nous offre l’occasion chaque année de faire un bref survol de la situation de notre pays.
Nous entamons cette nouvelle année 2024 dans un contexte marqué par la reprise de Kidal, la fin de la présence de toutes les forces étrangères sur notre territoire et l’affirmation progressive de notre souveraineté sur l’ensemble du territoire national.

Pour relever les défis sécuritaires auxquels le Sahel est confronté, nous invitons les organisations sous-régionales et internationales et les Autorités des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), à renouer le dialogue, sur la base des seuls intérêts des populations de la sous-région.

Le retour des localités du nord notamment celle de Kidal dans le giron de la République, l’organisation réussie du référendum constitutionnel, la bonne exécution du processus de retrait de la MINUSMA, l’adoption de la nouvelle loi électorale, l’opérationnalisation des nouvelles régions administratives sont, entre autres, des actions à saluer et à encourager.

Chers Amis de la Presse,
Je voudrais saluer ici et féliciter vivement nos autres FAMa qui sont présentement à l’extérieur pour défendre les couleurs nationales du pays, à la CAN Côte-d’Ivoire 2023 : les Aigles du football. Merci pour la qualité du jeu produit jusque-là, merci pour la bravoure et la hargne de vaincre. Merci pour l’engagement et le patriotisme affichés. Continuez à nous faire plaisir en vous faisant plaisir ; l’objectif étant de nous ramener la Coupe au soir du 11 février 2024. Je sais qu’ils ont le soutien et les bénédictions de tout le Peuple malien.

L’année 2023 a été à la fois l’année de dures épreuves pour le Mali, une année sanglante, pendant laquelle nous avons perdu beaucoup de nos compatriotes, mais aussi une année de succès avec le recouvrement progressif de l’intégralité du territoire national par les FAMa.

L’année 2023 a été une année d’épreuves pour les citoyens maliens notamment l’instabilité dans la fourniture d’électricité. Malgré tout, je souhaite que nous retenions tous que 2023 reste, dans l’histoire à raconter comme, l’année où nous avons accompli des progrès tangibles vers la paix et le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’intégralité du territoire national.

De l’année qui vient de s’achever, nous avons hérité un nombre record de crises non résolues, à travers le monde.
Tout au long de l’année 2023, le monde a été le théâtre d’actes intolérables de violence et d’épreuves, tuant des centaines et des milliers d’innocents, hommes, femmes et enfants, en particulier en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient.

Il n’y a pas de paix au Moyen-Orient. Palestiniens et Israéliens continuent à subir le fléau de la violence, quoique de manière très disproportionnée. Ils ne sont pas les seuls. La guerre en Ukraine a fait d’innombrables pertes en vies humaines et occasionné la destruction d’infrastructures civiles. Les conséquences de ce conflit sont d’ores et déjà mondiales : recomposition des alliances, hausse des prix de l’énergie, insécurité alimentaire grandissante, etc.

L’année 2023 a montré en outre qu’il reste encore beaucoup à faire pour la défense des principes fondamentaux de la démocratie. Il y a encore trop peu de tolérance politique et de respect pour ceux qui pensent différemment. Dans de nombreux pays, les processus politiques ouverts, équitables et inclusifs ne sont pas encore inscrits dans la réalité quotidienne.

L’année 2024 s’annonce comme une année assez décisive pour notre pays et notre Parti. Car, elle est annoncée jusque-là l’année de l’élection présidentielle, une année au cours de laquelle des ambitions vont s’afficher et s’aiguiser. C’est pourquoi, au sein de mon parti, des réflexions approfondies sont déjà en cours pour reconstituer la grande famille Adema et le pôle de Gauche, mieux une vaste plate-forme politique et électorale autour des valeurs de Justice, de solidarité, de travail bien fait. Une commission chargée de la gestion des élections a déjà été mise en place pour déclencher le processus de désignation de notre candidat à la présidentielle programmée.

Mesdames et messieurs les hommes et femmes de la Presse,
Nos Forces Armées de Défense et de Sécurité sont engagées contre le terrorisme qui, de nos jours, est devenu la sève nourricière des conflits intercommunautaires. Depuis 2010, nos populations sont victimes d’attaques impitoyables de la part des ennemis de la paix, des terroristes sans foi ni loi. Du nord de notre pays, ces attaques meurtrières se sont transportées vers le centre et le Sahel occidental, en endeuillant plusieurs de nos familles.

Je souhaite que l’année 2024 soit une année de fin de crise, cette crise multidimensionnelle qui a plongé le Mali dans un chaos depuis 2012. J’espère que 2024 sera l’année de l’unité nationale, de cohésion sociale et de développement. Je souhaite aussi que politiquement cette année soit une année de dialogue, de vraies concertations entre Maliens, pour construire le pays et protéger nos institutions.

Camarades de l’Adéma-PASJ, Maliens de tous les bords politiques, d’énormes défis se dressent devant notre pays, devant notre peuple, il est temps que tous les patriotes du pays se retrouvent, au-delà des contingences et des clivages politiques ou partisans pour sauver l’Etat du Mali menacé dans ses fondements.

Camarades militants et militantes de l’Adéma-PASJ ;
Mesdames et Messieurs de la Presse ;
Hier comme aujourd’hui, les Maliens sont préoccupés par certains sujets : l’insécurité, le panier de la ménagère, les délestages intempestifs, la gouvernance, la corruption et l’impunité, la liberté d’expression et d’opinion, le devenir des jeunes, leur éducation et leur formation, entre autres. Les Autorités doivent nous apporter des réponses courageuses et appropriées qui tranchent avec certaines pratiques établies.

Mesdames et messieurs les journalistes ;
Pour préserver notre pays de certains errements et éviter de perpétuer une certaine image malsaine des hommes politiques, il nous revient à nous, hommes politiques d’assumer notre place, toute notre place auprès de nos populations, de nos militants, de nos électeurs. Il y va de notre salut à tous !

Je suis convaincu que nous, les politiques ayant dédié nos vies à la gestion de la cité, pouvons agir utilement. Le peuple, quoi qu’on dise, est au cœur de nos préoccupations quotidiennes. Nous avons le sens du dialogue et nous savons l’importance du compromis dynamique. Négocier fait partie de notre travail quotidien. Nous testons en permanence des idées nouvelles et nous maîtrisons l’art de forger le consensus. Il nous faut appliquer ces compétences au règlement des crises qui agitent notre pays et notre sous-région aujourd’hui.

Nous pouvons contribuer à définir l’agenda politique et veiller à ce que la paix et le développement aient toute l’attention qu’ils méritent. Avec détermination, nous pouvons instaurer une meilleure démocratie plus aboutie dans notre pays et dans ses institutions.

C’est pourquoi nous tendons la main à l’ensemble des forces vives pour qu’ensemble, nous travaillons pour atteindre ces objectifs grâce au dialogue, à la concertation, à l’ouverture d’esprit, pour faire de 2024 un temps fort du renouveau politique dans notre pays. Je vous invite tous, hommes et femmes des médias, à donner une chance à ce renouveau, gage de la Paix dans notre pays.

Mesdames et messieurs les journalistes,
Je n’ai pas besoin de vous rappeler le rôle important de la Presse en période de crise. C’est pourquoi je vous appelle, vous les professionnels de l’information et de la communication, à soutenir le pays et son Armée dans la reconquête de l’ensemble du territoire national. Avec responsabilité et sans renier vos principes éthiques et déontologiques. Je salue le patriotisme des organes d’information que vous représentez.

Un journalisme indépendant est vital pour toute société démocratique. Cette profession provient du droit d’avoir une opinion, de l’exprimer, de la diffuser et de la partager librement, ainsi que du droit à la recherche d’informations et d’idées. Voilà donc un gage de transparence dans l’exercice des responsabilités dans la conduite des affaires publiques, comme dans la résolution des questions d’intérêt général. C’est aussi ce qui favorise la participation pleine et entière des citoyens à la vie sociopolitique et aux processus de décision, en toute connaissance de cause. C’est pourquoi, l’exercice du journalisme doit être sécurisé, en termes de formation, de conditions de travail et de protection.

La liberté de la presse est un combat permanent qui doit être mené par nous tous.

Je ne cesserai jamais de vous rappeler que l’Adéma-PASJ, parti avant-gardiste de la démocratie, reste disponible pour approfondir et faire appliquer toutes les initiatives visant à protéger les journalistes et leur liberté d’expression.

La constance du journaliste, c’est de poser des questions, toutes les questions, avec une certaine constance.
La constance du politique, c’est d’y répondre avec la même constance. Je vais m’y employer tout en dressant les grandes lignes de mon Parti.

Mesdames, Messieurs, je dirais ceci : en système démocratique, chaque fois qu’il est porté atteinte à la liberté d’expression et de communication, chaque fois qu’un pouvoir du moment se trompe de combat et d’adversaire en s’attaquant à la Presse et aux Médias, alors s’ouvre, toute grande, la voie au désordre et à l’anomie. Il n’y a pas de stabilité aujourd’hui, il n’y aura pas de Paix demain, si la Parole et la Plume ne sont pas totalement libres. Telle est ma profonde conviction.

Mes pensées pieuses vont à tous vos collègues qui ont accepté de sacrifier leur liberté pour la liberté d’informer et le devoir d’informer !

Mesdames et messieurs les journalistes, je vous renouvelle mes vœux d’une bonne et heureuse année 2024 et souhaite qu’elle soit encore meilleure, pour l’ensemble des Maliens, surtout les nombreux maliens victimes de la crise sécuritaire, alimentaire et économique.

Chers Amis de la Presse,
Que tous nos rêves, nos bonnes pensées et intentions se réalisent. Que la joie et l’amour règnent dans chaque maison malienne. Que nos rues, villes et villages chers à nos cœurs deviennent plus beaux et plus plaisants. Je souhaite Paix et Prospérité à notre grande Nation commune, le Mali. Je vous souhaite Bonheur, Santé, et Prospérité. Joyeuse et Heureuse année 2024 !

Vive le Mali dans une Afrique unie et en paix !

Vive l’Adéma-PASJ plus forte et plus stable !

Je vous remercie de votre aimable attention !

Je me prête à vos questions.

Abdel Karim KONATÉ
Commandeur de l’Ordre National

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