Au Mali, Choguel Maïga, actuel Premier ministre de transition, a été destitué, ce mardi 5 mars 2024, de son poste de président du Comité stratégique du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) par une frange du mouvement.
Ils reprochent à Choguel MAÏGA de ne pas être « à la hauteur de ses responsabilités », de ne pas avoir su « ramener la paix et la cohésion » au sein du M5-RFP au Mali, et déplorent que ses « porte-voix attitrés » tiennent des propos « injurieux et diffamatoires ».
La frange du M5 représentée par l’imam Oumarou DIARRA, Maître Mountaga TALL et Jeamille BITTAR notamment, qui avaient déjà critiqué la « gouvernance verticale » de Choguel MAÏGA, ne le considère plus comme président du M5.
Mais ce « comité stratégique » n’est pas reconnu par une autre frange : celle de Boubacar Karamoko Traoré ou d’Abdel Kader Maïga, restés fidèles au Premier ministre de transition.
Alors, ces dissensions sont-elles le fruit d’appétits et de rancœurs liés à des postes, visés ou perdus, comme on le suggère dans le camp du chef du gouvernement ?
Le M5-RFP avait porté la contestation contre le président IBK, il y a trois ans et demi. Après le coup d’État militaire d’août 2020, cette vaste coalition s’est progressivement délitée. Le M5 est depuis des mois divisé en deux camps.
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