Le temps fort de la visite du président de la Transition dans la capitale du Kénédougou, samedi dernier, a été son speech au Stade Babemba TRAORÉ qui a refusé du monde. Sur cette tribune, le Colonel Assimi GOÏTA a affirmé que les ennemis de notre nation essaient de nuire au pays avec la violence meurtrière, le lynchage médiatique et les entraves économiques et financières.
Dès son entrée, le colonel Assimi Goïta a pris un bain de foule en faisant le tour de cette infrastructure sportive, avant de livrer le contenu de son discours en langue bambara.
D’abord, le chef de l’État a remercié les habitants de Sikasso pour l’accueil qui lui a été réservé. Il les a également saluées pour le soutien aux autorités de la Transition dans des moments difficiles.
Le président de la Transition a par ailleurs rappelé les trois principes qui guident l’action publique dans notre pays, à savoir : le respect de la souveraineté du Mali ; le respect des choix stratégiques et des choix de partenaires opérés par le Mali ; la défense des intérêts du Peuple malien dans les décisions prises.
Pour lui, ces principes ont touché l’intérêt de certains pays qui nous exploitent pendant plus de 60 ans. Le colonel Assimi GOÏTA a ensuite fait savoir que ces pays ne cesseront jamais de nous attaquer avant de demander à nos compatriotes de constituer un front commun pour leur faire face.
Très hostiles aux intérêts du Mali, ils tentent de tout mettre en œuvre, y compris des moyens peu ou pas du tout orthodoxes, pour nous atteindre.
A ce propos, le chef de l’Etat a signalé qu’il existe trois types de terrorismes. Le premier, qu’il a appelé terrorisme avec violence armée, vise à attaquer les populations civiles et nos Forces de défense et de sécurité.
« Heureusement, l’Armée est en train de faire face à cela et la stabilité commence à revenir », s’est réjoui le président Goïta. Quant au 2ème type de terrorisme, il est médiatique. Il consiste à ternir l’image de notre pays et son outil de défense, notamment sur les réseaux sociaux, a indiqué le chef de l’État, soulignant que cette forme de terrorisme ne finira jamais.
Le troisième type de terrorisme est économique. Pour le chef de l’État, cela fait près de quatre ans que notre pays en est confronté. à ce sujet, il a déclaré que la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a utilisé de cette forme de terrorisme lors de son embargo contre notre pays en augmentant les frais de débarquement au niveau du port de la Guinée.
Aussi, dira-t-il, « on a maintes fois essayé de faire entrer des faux billets en F CFA au Mali, d’abord par les voies routières puis par le transport aérien ». « Cependant, nos agents de douane ont découvert le pot aux roses », s’est réjoui le président Goïta. Ils ne s’arrêteront pas là, car allant jusqu’à vouloir dissuader trois ou quatre pays de ne pas accepter la bancarisation de notre argent obtenu à partir de la vente de coton.
Toutefois, a assuré le président de la Transition, « nous n’allons pas reculer et continuerons jusqu’à atteindre nos objectifs ».
Pour cela, il a demandé à chacun de mettre la main à la pâte pour la construction de l’édifice national.
Par Abdoulaye OUATTARA