Le comité Syndical du Centre International de Conférences de Bamako (CICB) menace d’observer une grève de 96 heures à partir du 27 août 2024. Du moins, si ses revendications ne sont pas intégralement prises en compte par la Direction générale.
Les travailleurs du CICB exigent le respect d’un certain nombre de doléances qui avaient fait l’objet d’un accord entre le comité syndical et la direction lors des réunions de conciliation du 24 janvier 2024 et du 6 février 2024 et lors des conseils d’administration du 27 septembre 2022 et du 23 mars 2023.
Les requêtes du syndical du CICB s’articulent autour de trois points essentiels : « le versement intégral des cotisations (INPS, AMO) de février à juillet 2024 relevées sur les salaires des travailleurs ; le respect strict du chronogramme d’exécution des points de revendication et la tenue de la réunion du comité de gestion.»
«Si les exigences ainsi formulées ne sont pas satisfaites, le comité syndical du CICB se réserve le droit d’observer une grève de 96 heures allant du mardi 27 août au vendredi 30 août 2024 » peut lire sur la lettre de préavis de grève déposée le 13 août 2024 sur le bureau du directeur du CICB qui lequel continue à faire la sourde oreille à ses risques et périls.
Le Comité Syndical du CICB est affilié à la Centrale syndicale UNTM.
Rappelons que le CICB est le haut lieu des grandes rencontres nationales et internationales. Depuis 2021, le CICB sert de siège au Conseil National de Transition (CNT). La grève annoncée par le comité syndical va, sans nul doute, paralyser sérieusement les activités du CICB, si des mesures concrètes ne sont pas prises à temps pour l’empêcher. Elle constitue également une menace pour le puissant DG du CICB.
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