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Litterature: Association des Ecrivains du Mali et Diaspora sur les fonts baptismaux

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Les écrivains du Mali ont créé une nouvelle organisation faîtière des littératures maliennes dénommée Association des Écrivains du Mali et sa Diaspora (AEMD). L’information a été donnée, le samedi 31 août 2024, au siège national de ladite association à Sotuba-ACI par son Président N’Fana Kaba Diakité à l’occasion d’un point de presse. L’évènement a enregistré la présence du PCA Ousmane Diarra, du représentant de l’écriture n’ko M. Souleymane Diabaté, du président des manuscrits Dr. Abdel Kader Haïdara et de plusieurs autres personnalités.
Le Mali est issu de peuples de civilisations séculaires, Cela grâce à la littérature orale que les griots et autres conteurs ont jalousement conservé. Conscients de la dispersion de cette littérature constituée en alphabet français, arabe, le n’ko et autres formes de conservation, les initiateurs de la toute nouvelle association faîtière des littératures mandingues appelée Association des Écrivains du Mali et sa Diaspora (AEMD), ont préféré rassembler tous les acteurs de la littérature, afin de promouvoir la culture malienne non seulement à l’intérieur du pays mais aussi à l’international.

N’Fana Kaba Diakité a indiqué que le lancement officiel de l’AEMD est fixé pour le 28 septembre 2024 au Centre International de Conférence de Bamako (CICB) en ajoutant que les autorités actuelles du pays sont non seulement invitées mais aussi impliquées à la réussite de l’événement.

Le président de l’AEMD a mis par ailleurs en profit cette occasion pour annoncer qu’il y aura une rencontre de haut niveau à Bruxelles le début du mois d’octobre prochain pour parler des littératures du Mali à l’international.
M. Ousmane Diarra, lui, a annoncé pour sa part l’organisation du Salon International des Littératures du Mali (SILMA) qui aura lieu au CICB du 28 au 30 novembre 2024.

A l’en croire, un programme riche sera concocté pour ces jours d’activités notamment des conférences , des tables rondes sur des thématiques et autres décorations. Aussi, un vibrant hommage sera rendu à feue Marise Condé, une journaliste, professeure de littérature et écrivaine française. De nombreux prix seront décernés par voie de concours dans divers domaines des littératures mandingues et dans toutes les catégories.
Pour sa part Dr. Abdel Kader Haïdara a exhorté de vive voix la jeunesse malienne dans sa généralité et singulièrement les jeunes écrivains à s’intéresser davantage aux manuscrits. Car d’après lui, ils constituent des mines d’or en matière de savoir qui dorment. A la fin de son intervention, il a évoqué que toutes les littératures du Mali des différentes langues se trouvent transcrites en l’alphabet arabe des manuscrits.

Adama Coulibaly

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